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L’Albanie serait le nouveau paradis où passer des vacances en Europe, et pour pas cher en plus ! C’est vrai qu’avec sa mer d’huile aux eaux turquoises et translucides, sa dizaine de parcs nationaux, ses villes inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco et ses jolies montagnes, l’Albanie a un fort potentiel touristique. Par contre, j’ai du mal à dire d’un pays qu’il est paradisiaque quand il a vécu une quarantaine d’années sous dictature communiste sévère et qu’il demeure aujourd’hui l’un des plus pauvres d’Europe. Après ce road trip de 2 semaines en Albanie avec mon amie Sarah, je vous donne mes premières impressions dans cet article qui fait office de préface à mes prochains récits et guides pratiques.
Alors, c’est comment l’Albanie ? C’est parti !
Liens utiles pour organiser son voyage en Albanie
D’ailleurs, c’est où l’Albanie ?
Quand je dis que je suis allée en Albanie et que je raconte mon voyage, la première question à laquelle je suis confrontée est :
Mais c’est où l’Albanie en fait ?
C’est pas loin de chez nous mais c’est vrai qu’elle passe un peu inaperçue dans le paysage européen la pauvre… C’est probablement dû à son histoire.
Vous voyez les Pouilles en Italie ? Vous voyez la mer Adriatique ? Bon ben c’est juste de l’autre côté, dans les Balkans.
L’Albanie est un pays grand comme la Bretagne qui se situe sur les côtes de la mer Adriatique et de la mer Ionienne. Elle a des frontières communes avec 4 pays : le Monténégro, le Kosovo, la Macédoine du nord et la Grèce. Elle est située à 2h d’avion de Paris.
Au niveau international on l’appelle l’Albanie mais localement, ce pays porte de nom Shqipëria (le pays des aigles) et on y parle le Shqip, une langue qui ne ressemble à aucune autre et surtout imprononçable, même avec toute la meilleure volonté du monde !
La capitale est Tirana et elle est située à peu près au centre du pays.
Road trip en Albanie, le guide détaillé
Pour un aperçu plus détaillé de mon itinéraire de voyage en Albanie,
je vous invite à aller lire mon article road trip de 2 semaines en Albanie.
Vous y trouverez mon récit de voyage ainsi que toutes mes recommandations de visites et de randonnées.
On ne peut pas visiter l’Albanie sans nier son histoire
Je ne vais pas m’étendre sur l’histoire de l’Albanie ici, les livres sont fait pour cela, par contre un petit point très succinct sur les 80 dernières années s’impose car cela explique beaucoup de choses sur l’Albanie d’aujourd’hui, son architecture et ses bunkers que l’on voit absolument partout à travers le pays.
Entre 1944 et 1991, l’Albanie a vécu des heures très sombres sous la coupe du dictateur communiste Enver Hoxha et de ses successeurs à sa mort en 1985.
Envahie par l’Italie fasciste de Mussolini au début de la seconde guerre mondiale en 1939, l’Albanie est occupée jusqu’en 1944 par les italiens et les allemands. Grâce à ses alliés, le pays est libéré et la république populaire d’Albanie est créé. Le dictateur stalinien Enver Hoxha en devient son leader. Allié depuis la libération au bloc soviétique communiste, Hoxha rond les liens en 1960 pour s’allier à la Chine et finalement continuer seul à partir de la fin des années 70 (quand celle-ci s’allie aux Etats-Unis) isolant de ce fait son pays du reste du monde. De 1978 à 1991, l’Albanie a donc vécu en autarcie sous l’un des régimes les plus totalitaires de cette époque. Et comme tout le monde était méchant, il fallait se protéger, donc Hoxha a fait construire près de 180 000 bunkers à travers le pays.
En débutant mon séjour par la capitale Tirana, je n’ai pas pu pas passer à côté de cette histoire. L’architecture de la ville marque bien toutes les époques successives, ottomane, fasciste, soviétique et moderne, mais c’est notamment en visitant Bunk’art 1 et la maison des feuilles que j’ai remonté le fil de son histoire. En lisant Life is war, 6 témoignages recueillis par l’historienne australienne Shannon Woodcock, j’ai encore plus pris conscience de l’enfer du quotidien des albanais durant cette période. Ecoutes, rationnements sévères, isolements, emprisonnements, travaux forcés, expulsions puis réquisitions des habitations par le parti, tout cela n’est qu’un échantillon de ce qu’était la vie en Albanie sous cette dictature. Lors de votre visite de Tirana, je vous invite à réserver le ↗️ Free Walking tour. Guidé par des étudiants en histoire, vous saurez tout sur le passé communiste de l’Albanie. Si vous souhaitez aller plus en profondeur sur Tirana durant la guerre froide, vous pouvez regarder sur côté cette sortie histoire et street food à Tirana.
Enver Hoxha meurt en 1985 mais ce n’est qu’au début des années 90 que le pays commence à s’ouvrir.
A la chute du mur de Berlin en 1989, le bloc communiste de l’est s’effondre. L’Albanie retrouve elle aussi sa liberté en 1991 et une sorte de « démocratie » en 1992. Le pays sort cependant de cette période de dictature dans un état de misère déplorable.
Soyons honnêtes, démocratie est un bien grand mot aujourd’hui pour cette république où la corruption est très forte et où rien n’est vraiment fait de façon très démocratique. Les albanais rêvent d’entrer dans l’union européenne mais le pays n’est pas prêt pour cela et le projet repoussé d’année en année. Un albanais (de la diaspora) m’a expliqué qu’il n’était pas convaincu que les politiques souhaitaient réellement entrer dans l’UE car, je le cite, « pour cela il faut suivre des règles et rendre des comptes or en Albanie les règles n’existent pas alors rendre des comptes, n’en parlons même pas ».
L’Albanie, un pays entre mer et montagne
Passés ces faits historiques rapides et autres petites considérations politiques, le tourisme en Albanie commence à se développer et on comprend pourquoi. Un si petit pays où la mer côtoie la montagne a de quoi attirer plus d’un voyageur. Il y a de nombreuses activités à faire en Albanie : randonnée, rafting, canyoning, etc…
La riviera albanaise, ce « paradis » déjà peuplé
A l’heure actuelle, c’est la riviera qui séduit le plus de visiteurs. Elle est magnifique, il faut l’admettre, mais attention rares sont les endroits encore un peu sauvages… A moins de marcher une trentaine ou une quarantaine de minutes, c’est difficile de trouver de quoi s’isoler. Dans le nord, ce sont des longues plages de galets qui offrent des parasols et transats à l’infini. Avec Sarah, nous avions repéré deux plages : la première une petite crique à 40 mn de marche de Livadi beach et la deuxième Gjipe beach.
Sur la première, sublime il faut l’admettre, un groupe de jeunes est venu aux aurores avec glacière et sound system. Nous avons vite compris qu’ils seraient installés là pour la journée. La musique nous a fait fuir au bout d’une ou deux heures (ainsi que le soleil, déjà très fort en milieu de matinée).
Sur la deuxième, pour laquelle il faut marcher 45 mn pour y descendre et que l’on pensait aussi sauvage, des parasols, un éco-camp, des bars/restaurants et… deux énormes frigos Pepsi vides. Visiblement en mauvais état, ils trônaient au centre de la plage. Pour rigoler (un peu jaune), Sarah m’a dit qu’ils attendaient les encombrants mais on ne saura jamais la fin de l’histoire. La plage déchetterie au paradis… ça fait rêver !
Dans le sud du pays, vers Ksamil, c’est encore pire. Toutes les petites criques, de sable cette fois, sont envahies de transats et de parasols bien rangés. Ici j’ai vécu un choc des cultures. Sur Bora Bora, c’est le nom de la plage, pédalos en forme de voiture, bouées flamants roses, licornes, et Daniel, le bateau taxi à la sono hurlant Boys Boys Boys de Sabrina. C’est pas cliché en Albanie. C’est du vécu.
Alors chacun a sa notion du paradis. La mienne ne ressemble pas à cela. Mon paradis, lui, aurait un caractère bien plus sauvage, qu’il soit à la mer ou pas d’ailleurs.
J’ai comme l’impression que toute la côte entre Vlorë et Ksamil évolue vite, très vite même et que ce que nous pensons peuplé de touristes aujourd’hui, a le potentiel pour devenir surpeuplé demain. Vu les retombés médiatiques actuelles de l’Albanie en France, et certainement ailleurs en Europe, ça ne m’étonnerait pas qu’un tourisme dit de masse arrive très vite sur la côte.
Au pays des aigles, la mer fait partie du voyage mais personnellement je ne me verrais pas aller là-bas et passer une semaine sur la riviera. Il y a tant d’autres choses à y découvrir… et notamment la montagne.
La montagne, mon idée du « paradis »
Si paradis il y a en Albanie, je l’ai trouvé dans les montagnes du nord… Dans les Alpes albanaises. L’isolement entourée de sommets, de jolies cascades et une multitude de randonnées à faire, c’est bien chouette.
Il y a 12 parcs nationaux en Albanie alors si moi j’ai choisi ceux de Theth et de Valbonë, d’autres choisiront ceux de Llogara avec des vues imprenables sur les criques aux eaux turquoises et ses montagnes côtoyant le ciel, celui Butrint entre forêt et marécages ou encore celui de Dajti, situé aux portes de Tirana.
C’est une richesse de l’Albanie de savoir offrir sur une si petite surface autant de variétés de paysages… Encore faudrait-il que la nature soit respectée… A la fois des locaux et des visiteurs.
Nous avons voulu aller voir le fameux oeil bleu, une source profonde de 45m situé entre Sarandë et Gjirokastër dans le sud… Un monde fou dans cet endroit devenant petit à petit une sorte de Disneyland de la nature. Et surtout de l’incivilité encore et toujours.
J’ai poussé un petit coup de gueule sur Instagram d’ailleurs. Pourquoi quand il y a clairement écrit NO SWIMMING, les visiteurs s’en fichent ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles c’est interdit : c’est dangereux, c’est un écosystème fragile qu’il faut protéger et c’est interdit. Point. Quand c’est interdit, on ne se baigne pas.
En Albanie, il y a des petites villes & sites inscrits à l’Unesco
Au-delà de cette nature, la culture n’est pas en reste en Albanie. Bien sûr il y a tout ce qui a attrait à l’histoire antique (sites archéologiques d’Apolonia, de Butrint ou Durrës) et moderne avec ses musées. Parmi ceux que j’ai aimés :
- Bunk’art 1 à Tirana qui retrace l’histoire de l’Albanie sous la dictature
- La maison des feuilles à Tirana, musée à la scénographie intéressante (pas toujours le cas en Albanie) installé au siège de la Sigurimi. Il retrace l’histoire de ce service des renseignements durant la dictature
- le musée national de la photographie à Shkodër, un magnifique témoignage photographique de l’Albanie réalisé par la famille Marubi sur plusieurs générations de photographes, entre 1858 et 1940.
J’aurais aussi aimé visiter l’espace du témoignage et de la mémoire à Shkodër mais malheureusement il était fermé le dimanche, jour où j’étais là-bas 🙁
Parmi les villes incontournables, il y a Berat et Gjirokastër, deux villes inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco :
- Berat, la ville aux mille fenêtres, est située à une centaine de kilomètres au sud de Tirana. La vie est douce dans cette petit ville de style Ottoman construite à flanc de collines sur les deux rives de l’Osum. Les deux quartiers historiques de Gorica et Mangalem se découvrent à pied. Il faut absolument monter aussi à la citadelle, un vrai village avec des vues imprenables sur la ville et ses alentours. Pour avoir un aperçu de la ville, n’hésitez pas à faire le free tour de Berat
- Gjirokastër, la ville de pierre, elle, se situe un plus au sud du pays. Son bazaar est joli (même s’il est actuellement en train de se refaire une beauté) mais c’est surtout sa citadelle et ses vieilles maisons qu’il faut visiter. On peut aussi visiter la maison de l’auteur albanais Ismaël Kadaré mais malheureusement elle n’est pas exploité dans ce sens et plutôt un lieu d’exposition. Seules quelques photos de l’auteur témoignent de ce passé.
Nous n’avons pas visité Apolonia, le site archéologique situé vers Fier (entre Durrës et Berat) mais nous avons visité celui de Butrint et qui est vraiment à faire. En plus il est situé au coeur du parc national du même nom et donc pas mal ombragé, ce qui le rend très agréable à visiter.
En 15 jours nous n’avons pas pu faire le tour de l’Albanie. Nous avons fait le choix de remonter vers les Alpes albanaises aux frontières du Monténégro et du Kosovo plutôt que l’est vers Korçë et le lac Ohrid. Une des raisons, a quand même été l’état des routes, qui même si on voit qu’elle sont en train d’être refaites, sont quand même pas mal en mauvaise état.
L’Albanie en quelques points noirs
C’est indéniable, l’Albanie a de très belles choses à offrir au niveau du tourisme mais il ne faut pas occulter quelques sujets desquels il faut se méfier ou se tenir éloigné.
Le conduite en Albanie : attention danger !
La conduite en Albanie est sportive et assez dangereuse. Cela est dû aussi bien aux règles de sécurité routières peu respectées qu’à l’état des routes. Si les grands axes sont en bon état ou en train d’être refaits, certains autres sont dans des états assez déplorables, avec des nids de poule et parfois inaccessibles sans un 4×4.
En Albanie, on achète son permis, on ne le passe pas !
m’a t-on dit sur un ton assez sarcastique. Quand on expérimente un peu la route en Albanie, on se dit que ça doit être vrai ! Les limitations de vitesse ne sont pas respectées, les distances de sécurité non plus et les rétroviseurs et clignotants sont des options que les conducteurs ne maitrisent pas.
J’y reviendrai amplement dans un paragraphe de mon article itinéraire détaillé et guide pratique de ce road trip en Albanie mais sachez que je vous conseille de garder vos distances, d’être vigilant sur votre vitesse, de veiller aux arrêts inopinés, de bien rouler à droite, de faire attention aux ronds-points et se méfier des très belles voitures toutes neuves (Audi, Mercedes, berlines ou 4×4…), ce sont souvent elles les plus dangereuses.
J’ai vu beaucoup de voitures de Police, surtout autour de Tirana. Eux aussi, mieux vaut s’en méfier.
Se méfier de la corruption
L’Albanie est un état corrompu alors même si dans la vie de tous les jours, un touriste étranger ne risque pas grand chose, je me suis quand même pas mal méfiée de la Police sur la route.
Quand on est arrêté par les flics, il suffit de dire qu’on est de la famille d’untel, que notre cousin est truc et c’est bon ils nous laissent passer sans amende
m’a t-on dit ! En tant qu’étranger on n’a pas de cousin, de famille ou d’ami influent localement parlant, alors mieux vaut se tenir à carreau. Personnellement, je n’ai pas fait la maline et je n’ai pas tenté de doubler une voiture de Police, ni en ville, ni sur les grands axes routiers.
Je ne sais pas vraiment si aujourd’hui les touristes risquent quelque chose mais il y a quelques années, c’était encore le cas alors mieux vaut être prudent. Ceci dit on risque peut-être moins avec une voiture de location et une plaque albanaise qu’avec une plaque étrangère.
Pays de narco-trafic : surtout ne pas s’y intéresser
Ce n’est un secret pour personne, l’Albanie est connu pour son trafic de drogue. Vous n’y serez pas confronté enfin personnellement je n’ai rien vu. Par contre, si vous voyez des champs pavot et de cannabis, ne vous arrêtez pas et ne prenez surtout pas de photo au risque d’avoir quelques problèmes. Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande cette enquête de Vice.
Déchets et encore des déchets
Vous avez été quelques uns à me faire remarquer que l’Albanie était un pays sale. Bon oui on va dire qu’ils ne sont pas du tout zéro déchets ! J’imagine que quand le pays s’est ouvert et qu’ils ont découvert la consommation et le capitalisme, et bien le traitement des déchets ne devait pas être super organisé dans le pays. ça ne l’est toujours pas mais j’ai quand même l’impression que ça s’améliore un peu par rapport à des photos que j’ai pu voir ailleurs, même si ce n’est pas la gloire non plus !
Pensez à prendre une gourde dans vos bagages car en montagne vous pourrez la remplir dans les sources. Testé et approuvé dans les Alpes albanaises, aucun souci gastrique à déclarer.
La sécurité en Albanie
Hormis sur la route, je ne me suis jamais sentie en insécurité en Albanie. J’ai plutôt trouvé l’accueil chaleureux et même été agréablement surprise par l’honnêteté des commerçants. Je m’attendais quand même à vivre quelques arnaques. Finalement non !
Alors c’est comment l’Albanie ? Un tourisme en devenir
L’Albanie est un pays sublime avec un haut potentiel touristique dû au fait de la variété de ce qu’elle offre : la mer, la montagne, des sites culturels… On sent vraiment qu’elle est en train de mettre les moyens, avec l’aide de la communauté européenne, de l’Unesco et les associations qui gravitent autour, pour entretenir ses routes et ses joyaux. Berat et Gjirokastër étaient toutes les deux en travaux lors de mon passage en juin 2019, et on peut supposer que dans les années à venir ces villes seront assaillies de touristes et d’encore plus de boutiques de souvenirs.
Les prestations hôtelières sont simples, souvent des hôtels ou petites pensions familiales. Hors mis sur la côte et à Tirana, il ne faut pas encore s’attendre à trouver des hôtels de luxe. Moi j’ai adoré ces petites pensions familiales où on nous offre (oui offre) une petite soupe froide en plein après-midi !
Dans les montagnes du nord, des pensions se construisent. J’ai l’impression qu’ils ont vraiment compris le potentiel touristique que les entrées en Albanie vont grimper de façon exponentielle.
L’Albanie souffre encore de maux qui, même s’ils n’affectent pas le quotidien du touriste, sont importants à savoir avant de partir là-bas. C’est aussi un pays assez pauvre qui souffre d’énormes inégalités, vous le constaterez notamment dans l’état des voitures, les constructions…
Quelques autres faits sur l’Albanie en vrac :
- On y mange de la cuisine méditerranéenne pour pas cher
- On trouve de jolis fruits & légumes aux coûts que l’on jalouse… 1,60€ à 2€ max le kg de cerises, ça fait rêver !
- Les mecs ne se privent pas de mater les filles dans les rues… voire ne se privent pas du tout !
- Les rues sont très masculines : très peu de femmes dans les cafés, restaurants…
- Le café est une institution en Albanie ! Toute affaire se discute et se conclut autour d’un café
- Qui n’a pas gouté un byrek n’est pas allé en Albanie
- Il y a autant de station essence que de voiture… Bon je n’ai pas les chiffres mais ce qui est sûr c’est que vous ne tomberez jamais en panne d’essence en Albanie
- On aime les Mercedes, les bonnes vieilles mercos… Et si elles sont bicolores c’est mieux.
Livres à lire avant de voyager en Albanie
Je trouve toujours intéressant de lire des livres sur le pays que je visite ou d’auteurs locaux avant ou après le voyage. Le plus célèbre des écrivains albanais est Ismael Kadaré. Je n’ai pas encore lu de récit de cet auteur mais j’ai un peu regardé et les trois livres à lire en priorité seraient le palais des rêves, avril brisé ou le général de l’armée morte.
Pour savoir où je mettais les pieds, j’ai par contre lu ↗️ Albanie : forteresse malgré elle de Sébastien Colson. C’est un livre d’une centaine de pages qui se lit très vite et qui nous permet de décoder ce peuple. Ecrit simplement, il se lit facilement, très vite, nous permet de remonter l’histoire et comprendre sans se perdre dans des méandres inutiles, où en est l’Albanie aujourd’hui. Je vous le recommande vivement. (Prix : autour de 7€).
Enfin il me restait quelques leks à l’aéroport que j’ai dépensés très utilement en achetant Life is war : surviving dictatorship in communist Albania de l’historienne australienne Shannon Woodcock. C’est un achat que je ne regrette pas. L’auteure a vécu quelques années en Albanie et recueilli de nombreux témoignages sur la vie sous la dictature de Enver Hoxha. Dans ce livre, elle en publie 6 très forts et très variés : membre du parti, jeune femme avec une « mauvaise biographie », étudiante, chaque profil est singulier et a vécu des enfers différents… Au-delà de comprendre la vie terrible qu’ont vécu les albanais sous cette dictature, en ville comme dans les montagnes, chez eux, en prison ou en camps de travail, en entreprise, à l’école ou au sein du parti, ces témoignages nous permettent de comprendre des éléments culturels de la vie en Albanie (comme les pauses café, l’importance d’être bien habillé…). Ce livre n’existe malheureusement qu’en anglais mais n’est pas si difficile que cela à lire. Une lecture très bien documentée et très émouvante.
A acheter : le guide ↗️ Lonely Planet Albanie
Comment aller en Albanie ?
Transavia, la compagnie low cost du groupe Air France, dessert directement la capitale Tirana 3 fois par semaine depuis Orly 3. Vous pourrez trouver un aller simple à partir de 57€ donc c’est intéressant.
C’est la seule compagnie qui assure un vol direct depuis Paris. Vous pouvez néanmoins faire des simulations sur Skyscanner pour trouver, éventuellement, un billet pour une capitale voisine et continuer par voie terrestre.
Si vous choisissez cette option alors je vous conseille de consulter Omio pour planifier vos trajets. Ce service est moins connu mais assez pratique aussi.
Trouver une agence pour organiser votre voyage
Si vous voulez voyager de façon indépendante mais que l’on organise le voyage pour vous, regardez du côté du site ↗️ Evaneos qui vous mettra directement en relation avec une agence locale. Vous pouvez donc demander de l’aide à deux agents locaux :
- ↗️ L’agence de Gezim pour réaliser le meilleur circuit à travers le pays
- ↗️ L’agence d’Erjola si vous souhaitez plutôt voyager hors des sentiers battus et faire des randonnées
Sur le site vous trouverez des idées de parcours mais pourrez voir directement avec les agents si vous avez des envies particulières. N’hésitez pas à leur demander un devis, c’est gratuit !
Lire mes autres articles sur l’Albanie :
- Itinéraire pour un road trip de 2 semaines en Albanie et conseils pratiques
- Randonner en Albanie : 3 jours de Theth à Valbona dans les Alpes albanaises
22 commentaire
Bravo…un très bon récit pour mon pays, vous le connaissez mieux que moi lol..un petit bémol les femmes albanaise elles adorent les cafés et les bistrots, ma maman prends jamais son café du matin à la maison…Bravo pour ce partage
Ah ben je suis ravie de lire que les femmes sortent parce que franchement je n’en ai pas vu beaucoup. Après il faisait chaud et par cette chaleur on est mieux à l’abris 🙂
Bonsoir, nous avons passé 3 semaines a vadrouiller en albanie en mai en fourgon amenagé. Je valide la majorité de l article mais nous n avons pas trouvé les routes si dangereuses. On avait lu les mises en garde sur d autres guides et blogs et on a ete agreablement surpris… Je pense que tout est relatif, ca depend a quoi on est habitué, nous on vient de Corse et les gens qui doublent n importe ou ou qui s arretent au milieu de la route ca ne nous surprend pas trop! Et par rapport aux sud de l italie les albanais font moins le forcing en ville!
Je pense aussi que cela dépend de là où l’on vient. Je n’ai pas été choquée du danger en ville puisque j’ai pas mal conduit dans la jungle parisienne mais franchement sur les routes il faut être très très alerte en Albanie. Après je pense que le danger est décuplé quand on loue une voiture puisqu’on a envie de la rendre en bon état ! J’ai trouvé plus compliqué de conduire en Albanie que dans le sud de l’Italie.
Un récit bien ciblé pour mon pays,
Il faut dire aussi que le peuple il est livré à lui-même malgré tout ce qu’ils ont subi très chaleureux déterminé
d’aller vers devant.
Merci Adeline
Merci beaucoup. Je confirme l’accueil est incroyable en Albanie. On sent bien la détermination de s’en sortir même si, le fait de ne pas être bien encadré, ralenti forcément le système. J’espère y retourner un jour pour en découvrir encore plus.
Pour avoir été dans ce pays ( et les pays voisins) plus de 20 fois avec des groupes. C’est de loin de pays où on mange le mieux ( comparé à la Croatie, Monténégro ou Grece) les femmes sont bien plus en sécurité à Tirana à 4h du matin que à Bruxelles ou à Paris. Quand on aime la plage, les montagnes la culture et la nature et découvrir un pays qui as encore une identité et pas comme la Costa Brava ou la grande Motte …. Alors je vous recommande l Albanie
J’ai pas une connaissance de cette journaliste, mais, j’ai l’impression que vôtre sarcasme utilisée sur cette article ils vas éloigné lés touristes (malgré là vérité) entre de accueille !
Les tourisme changés les espoirs, la culture et la civilisation d’une peuple.
Bref, non comment.
l’Albanie elle à besoin des flux touristiques, c’est une façon que nous pouvait faire chaque un entre nous pour contribué individuellement comme des beau ambassadeur de la civilisation.
Je ne pense pas éloigner les touristes de l’Albanie par mes propos. A titre personnel j’aime savoir où je mets les pieds quand je voyage. Tout ce que je raconte ici est ce que j’ai glané et ce que l’on m’a raconté. Si je ne le raconte pas, d’autres le feront sur place. Les retours que j’ai pour le moment sur cet article sont plutôt positifs et les lecteurs/lectrices ont envie d’en savoir plus pour préparer leur voyage et c’est ce que je vais faire dans les semaines à venir et vous verrez que cela donnera envie !
J’ai aimé l’Albanie, son accueil, ses richesses mais je n’ai pas non plus envie de me voiler la face sur ses problèmes.
Deja bonjour je suis albanaise nee en france. Je connais mon pays depuis seulement 2 ans . Tu as raison sur beaucoup de choses … en albanie les hotels qont tres beau et bon marché…les apartement juste magnifique pour pas cher. Paysage ya rien a dire .c eqt 1 pays magnifique …. tu parle de permis acheter. C etait le cas ya plusieurs annee .cela est fini. Tout policier corompu ont ete vire et meme condamné. La cannabis tu as raison tu ne doit jamais en parle…c est tres dangereux d en parle .mais ya p1s mille champs non plus ….. la noutiture juste une merveille .des plages ou il ya quelques transate qu on ne te fait meme pas payer ou ont t aporte ton cafe et des fruits gratuitement .je l es vecu pas plus tard qu il ya 1 mois …. l albanais a de l honneur et le peu qu il as im te le donneras par redpect…. enfin j aurais envie de te dire plein de choses…mais tes 15 jours en albanie ne t on servie a rien .pour conclure si tu voulais vraiment connaitre se pays .faut reste au meme endroit plusieurs jours .moi je vais toijour a vlora .mais je viens de kukês c est dans les montagnes ou tu verras la pauvreté. Mais une chaleur humaine que je n est pas connue ailleur….enfin .si tu veux parle de coruption
Je suis complètement d accord avec toi….. mais regarde l Europe…. france …belgique et plein d autres … se sont les pires…bouq avez votre president …la grosse merde. Le plus corompu… enfin je fini la .a l avenir qi tu retourne en albanie…reste au meme endroit 1 semaine et tu verras qu il ya beaucoup d endroit a voir… des chapelle qui on mille ans …ou tu as 1 touriste de temps en tand… j ai fait vlora 5 fois en deux et au fur et a mesure j ai découvert des choses magnifique. Voila .je voulais juste précisé certaine choses
Oh non mais 15 jours en Albanie ne m’ont pas servi à rien. Je crois que vous avez lu mon article de travers. C’est un sublime pays et je n’en ai visité qu’une infime partie. La pauvreté je l’ai vue, la générosité des albanais aussi, les richesse de la nature aussi et la culture n’en parlons pas. Tout cela est dans le coin de ma tête. Je n’ai pas fini mes récits donc vous verrez dans ceux à venir.
Il faut juste être clairvoyant parfois et faire attention à soi quand on voyage. Mon rôle, c’est aussi de mettre en garde. Que cela plaise ou pas !
J’aimerais aller faire un séjour d’ mois en Albanie mais il a le corona partout dans le monde
A
Pas mal du tout votre description, et assez fidèle à la réalité. Bravo et merci !
Il est vrai que vous citez certains points qui pourraient faire peur mais je ne pense pas qu’à Marseille ou à Paris il y a moins de trafic… libre à chacun de faire la part des choses et d’en rester loin.
La langue est « Shqip » ou « Shqipe » (car on décline les mots).
En tout cas le tout est dit avec respect et bienveillance, c’est formidable
Merci Arlinda.
Vous avez tout à fait raison de préciser que nous avons aussi des problèmes de trafic en France. Ce n’était pas le propos dans cet article de comparer donc aucune raison d’en parler. Ce n’est pas pour cela que l’on ne doit pas visiter l’Albanie, loin de là, il faut juste en rester bien éloigner, surtout pour ceux qui prennent tout en photo à l’heure actuelle ! J’ai vraiment adoré mon voyage en Albanie, l’accueil de la population et la richesse de ce pays et j’encourage vraiment mes lectrices et lecteurs à aller au-delà de la côte Adriatique dont on parle beaucoup aujourd’hui mais l’Albanie, c’est tellement plus que ça, non ?
(et je vais corriger le Shqip merci 😉 )
Relie ton article stp tu dit de bonne choses sur l albanie….. mais tu parle de corruption et de trafic de drogue…. de permis acheter …je t es dit que ce n eT plus d actualité.. mais tu reviens pas sur certaine choses que j ai dite….. moi tu sais ce qui me fait peur ce sont tout ses francais qui vont la et qui proffite a mort de la pauvreté des gens….pour faire des affaires qui leur apporte des million…. je l est vue de mes propres yeux alors desole…. mais regarde ta france qui eqt bien pluq corrompu…malgre cela l albanie recois les gens comme personne au monde…. meme les pauvre s entraide entre eux …. la france depuis toujour ont ne parle que de SDF…j aime pas tes sous entendu . Et sache que tu ne connais rien de l albanie profondes
Je viens de rentrer d’Albanie et en tant que femme je me suis sentie parfaitement libre dans ce pays.
Les femmes albanaises sont modernes et très coquettes. Elles prennent le café en terrasse et je n’ai pas vu plus de dragueurs qu’à Paris par exemple. Les femmes savent de quoi je parle…
Sur la conduite, je suis d’accord, il faut faire attention en Albanie.
Les albanais sont accueillants et chaleureux et vous faites bien de le souligner.
Merci pour votre article très détaillé! C’est toujours un plaisir de connaitre les avis (même si ils peuvent déplaire pour certains).
Nous partons pour 10 jours très prochainement donc votre récit nous a été très utile!! Encore merci!
Bonjour
Comment vous êtes-vous déplacée ?
Je compte y aller au printemps avec mes ados.
Bus ou ou bien louer impérativement une voiture. Auprès de qui : on a eu une trèsauvaise expérience en Lituanie en réservant depuis la France.
Merci
Bonsoir Magali,
Je me suis déplacée en voiture mais comme je l’explique dans mon article Road trip en Albanie ce n’est pas super zen. Je conseille de lire cet article, j’y donne tous mes bons plans.
Adeline
Bonjour,
J ai très envie de decouvrir ce pays. Mon mode de voyage, c est de me déplacer uniquement en transports locaux et de réserver sur place. Slow slow.
Pensez vous que ce soit possible ?
Merci si vous voulez bien. Me répondre.
Merci du partage.
Amicalement
Béatrice
Bonjour Béatrice,
Il est tout à fait possible de voyager en bus en Albanie et de réserver sur place. Il n’y a quasi pas de train, une seule ligne existe si mes souvenirs sont bons.
Adeline.
Merci de l info.
Je vais préparer ça.
Bonne journée à vous
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