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Sur les côtes déchirées de la Costa Verde, au nord de l’Espagne, la ville de Gijón se fait discrète. Fréquentée essentiellement par des touristes locaux, elle est plus méconnue de nous autres français, sauf éventuellement par ceux qui randonnent sur le chemin de Compostelle ou habitent dans le sud-ouest. De Gijón on connait probablement son image carte postale de l’église San Pedro se reflétant dans l’océan Atlantique, on connait un peu moins son histoire déchirante, sa culture intimement liée à la mer et la montagne, ainsi que son architecture ou sa gastronomie. Lors de mon week-end à Gijón, j’ai découvert l’art du cidre propre aux Asturies, une architecture moderniste que j’ignorais, son quartier de pêcheur et ses musées, et l’océan qui vient apaiser les douleurs passées. Je vous emmène à la découverte d’une ville à l’art de vivre entre mer et montagne, riche de sa culture et de ses traditions.
Mes expériences préférées lors de mon week-end à Gijón
Lors de mon week-end de 3 jours à Gijón, j’ai pu me balader, goûter, visiter et en apprendre plus sur la culture des Asturies. Voici ce que j’ai préféré faire à Gijón :
- Me balader sur la Promenade du Mur de la plage San Lorenzo au lever du soleil et observer la ville se réveiller
- Comprendre « l’art du cidre » chez Trabanco, une cidrerie située dans les alentours de Gijón
- Faire une visite guidée du quartier historique de Cimavilla en fin de journée
- Découvrir l’histoire des Asturies au Musées du peuple asturien
- Admirer le « Retable de la mer », sculptée en bois par Sebastián Miranda dans la maison musée de Jovellanos
- Faire une visite guidée de Laboral Ciudad de la Cultura et découvrir son histoire
- Déguster les bons fromages des Asturies au restaurant Tierra Astur
- Faire le tour des édifices Art Nouveau dans le centre de Gijón
- Entrer dans le café Dindurra au magnifique intérieur Art Nouveau
- Faire un cours de cuisine chez Umami
- Dormir à l’hôtel Hernan Cortes pour pouvoir visiter Gijón à pied
Carte de toutes mes bonnes adresses à Gijón
J’ai rassemblé sur cette carte toutes mes bonnes adresses de Gijón : cidrerie, restaurants, musées…
Géographie et faits marquants à Gijón
On ne peut pas visiter Gijón sans s’intéresser un minimum à sa situation géographique et aux grandes lignes de son histoire. Située sur la Costa Verde, la côte nord de l’Espagne, Gijón est la plus grande ville de la Principauté des Asturies devant Oviedo.
Les Asturies sont une petite région verte et agricole située entre mer et montagne. Ici on peut aller à la plage le matin et faire une randonnée dans le parc national des Pics d’Europe l’après-midi. Gijón quant à elle est une ville industrielle dont l’architecture reflète assez bien son histoire : des thermes romains, patrimoine de son passé antique, des bâtiments modernistes reflétant le passé industriel et bourgeois du début du XXe, et des édifices des années 80 pas forcément de bon goût, mais qui témoignent de l’urgence de reconstruire la ville après sa destruction lors de la guerre civile et sous le régime de Franco (1936-1975).
D’origine celtique, la région des Asturies est plus proche dans sa culture de l’Irlande ou de la Bretagne que de l’Andalousie. Vous ne mangerez pas de paëlla et ne danserez pas le flamenco en Asturies. Ici vous entendrez peut-être du biniou ou de la cornemuse, et dégusterez plutôt des frixuelos asturianos (les crêpes locales), des Cachopos (filets de bœuf panés), des Fabadas (haricots blancs avec du chorizo), et une centaine de fromages au choix, le tout accompagné d’un verre de cidre, la boisson la plus répandue de la région à la laquelle les asturiens vouent un vrai culte. A l’instar de notre baguette française, la culture asturienne du cidre pourrait entrer prochainement au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
Maintenant que vous avez les grandes lignes, je vous emmène à la découverte de Gijón.
Balade à pied dans Gijón
La meilleure façon de visiter Gijón est se balader à pied. Du front de mer longeant la plage San Lorenzo au quartier de Cimavilla, en passant par le parcours des façades Art Nouveau du centre, voici mes incontournables à découvrir à Gijón sans voiture :
Promenade du Mur de San Lorenzo
Sous la tempête ou au lever du soleil, se balader sur le front de mer le long de la plage San Lorenzo, c’est avant tout découvrir l’art de vivre de Gijón. Au petit matin, les uns viennent surfer la vague, les autres se retrouvent pour faire courir les chiens sur le sable (Gijon est la ville où il y a la plus grande densité de chien par habitant en Espagne), ou juste marcher entre amis pour bien commencer sa journée. Et ce à tout âge.
C’est aussi l’occasion de descendre sur la plage par la Escalerona, un escalier construits en 1933 par l’architecte José Avelino Díaz y Fernández Omaña, d’admirer l’église San Pedro s’illuminer des premiers rayons de soleil, ou de marcher jusqu’à la colline de Santa Catalina pour admirer la vue du port industriel à l’ouest au quartier de El Rinconín et le Cap San Lorenzo à l’est.
Parcours d’art urbain, un itinéraire contemporain dans la ville
Se balader en bord de mer à Gijón, c’est aussi aller à la rencontre de diverses installations ou oeuvres d’art ayant une signification pour la ville, son histoire, sa culture ou son environnement. De Santa Catalina au Cap San Lorenzo, en voici quelques unes que j’ai pu admirer :
- Les « Letronas » est une grande sculpture rouge du logo de Gijón. Placé à un endroit stratégique près du port de plaisance, c’est un détour incontournable pour la photo souvenir
- « L’arbre du cidre » est une œuvre représentant assez bien les Asturies. Installée depuis 2013, elle est formée par 3 200 bouteilles de cidre vides (l’équivalent de la consommation en verre par an de 100 familles) et a été conçue pour sensibiliser au recyclage.
- « Stairway to heaven » ou l’escalier Rock de Gijon a été conçu en 2012 par l’artiste de rue Mossel. Sur chaque marche figure le titre d’un des 50 plus grands album de l’histoire du Rock (classement issu de la Revue Rolling Stone).
- « L’éloge de l’horizon » est une œuvre de l’artiste Eduardo Chillida installé en 1990 sur la colline Santa Catalina près d’une ancienne batterie d’artillerie. Elle représente l’union de l’horizon, du cosmos et de l’être humain.
- « La mère du migrant » de l’artiste Ramón Muriedas installée en 1970. Cette sculpture de bronze d’un réalisme incroyable représente toute la tristesse des femmes qui, aux heures sombres du XXè siècle, voyaient leurs enfants quitter les Asturies pour s’offrir un avenir meilleur ailleurs.
Découverte du quartier de Cimavilla en visite guidée
Le quartier de Cimavilla est l’ancien quartier d’ouvriers et de pêcheurs, mais aussi le plus vieux quartier de Gijón. Il s’étend du Campo Valdés où se trouvent l’église de San Pedro et les vestiges des thermes romains, jusqu’à la colline Santa Catalina où l’on peut admirer une ancienne batterie d’artillerie datant du XXè siècle et la sculpture « l’éloge de l’horizon » devenue l’emblème de la ville depuis 1990.
J’ai eu la chance de faire une visite guidée en anglais avec Paula qui a su me transmettre sa passion pour ce quartier historique et emblématique de Gijón, celui qui fait une grande partie de l’âme de la cité de la Costa Verde. Grâce à elle, j’ai découvert la maison musée de Jovellanos, un écrivain et homme d’état important de Gijón qui y a laissé un grand héritage, mais aussi des petites maisons traditionnelles dont celle dite du Chinois, et la Plaza del Periodista Arturo Aria. Celle-ci est aussi appelée El Lavaderu ou Campu les Monxes car l’usine de tabac située sur la place était autrefois un couvent et qu’il s’y réunissait autrefois les lavandières autour du lavoir et des couseuses de filets de pêche. Aujourd’hui c’est une place et un quartier prisés en été pour boire un cidre en terrasse dans l’une des sidrerias.
Je vous recommande vivement la visite guidée de Paula Álvarez. Pour la trouver, vous pouvez contacter l’office de tourisme de Gijon.
Non loin du quartier de Cimavilla, il faut absolument voir la plaza Major avec l’hôtel de ville, la Plazuela del marqués avec la statue de Pelayo (le premier roi des Asturies au VIIè siècle), et la Palais Revillagigedo.
Découverte de Gijón moderniste, Art Nouveau et début des années 1900
A l’instar de villes catalanes comme Barcelone ou Reus, Gijón a connu son époque moderniste au début du XXème siècle. Des architectes tels que José Graner Prat (inspiré par Gaudi), Miguel García de la Cruz ou Manuel del Busto y ont laissé leur empreinte.
Parmi les oeuvres à admirer, on retrouve l’hôtel particulier à l’angle de la Merced et de la rue Jovellanos, la rue de la Corrida qui possède quelques bâtiments remarquables dont les numéros 45, 1 et 8. Je vous invite vivement à aller Promenade de Begoña pour admirer la façade du théâtre Jovellanos, et entrer dans le café Dindurra voisin dont l’intérieur est un petit bijou Art Déco.
J’ai repéré toutes ces façades 1900 toute seule. Si vous êtes intéressé par de plus amples explications sur le style ou les architectes, il existe des visites guidées dédiées au Modernisme à Gijón. Le mieux est de s’adresser à l’office du tourisme.
▶️ Si vous souhaitez aller plus loin sur tous ces itinéraires touristiques à Gijón, je vous invite aussi à télécharger les brochures mises à disposition en ligne gratuitement par l’office de tourisme. Vous trouverez un parcours dans Cimavilla, tous les itinéraires culturels et historiques (Modernisme, industriel, l’art urbain…), et même des idées de randonnées dans les alentours de Gijón. Ils sont très bien faits et vous donneront toutes les informations utiles pour comprendre la ville.
Visites incontournables à faire à Gijón en un week-end
En dehors de tous les parcours urbains dont j’ai parlé plus haut, voici quelques visites que je vous recommande :
Le musée du Peuple des Asturies
La mémoire du patrimoine architectural et culturel des Asturies est conservée au musée du Peuple des Asturies. Il est divisé en trois parties : la première se trouve dans le bâtiment central avec une collection d’objets, de photos et de vidéos retraçant l’histoire de la région, la seconde partie se trouve dans un jardin où on peut visiter des greniers à grains ou à pains, un terrain de boules et des habitations traditionnelles des Asturies donnés au musée, et enfin le musée international du Biniou où on peut voir une collection impressionnante de cornemuse et de binious venant d’Europe et d’Afrique du nord.
J’ai trouvé ce musée passionnant. Il relate l’histoire de cette région agricole assez pauvre et explique sa culture et ses traditions, notamment autour du cidre. A visiter en introduction d’un voyage dans les Asturies.
Laboral ciudad de la cultura
Ce bâtiment à l’architecture impressionnante se trouve dans les faubourgs de Gijón, juste en face du jardin botanique. Conçu dans les années 40 par l’architecte Luis Moya Blanco pour accueillir des orphelins d’ouvriers miniers et de pêcheurs, il s’est transformé au fil du temps en une « cité du travail » autosuffisante pour former des enfants d’ouvriers à des métiers techniques qualifiés tels que la soudeur, tourneur ou chaudronnier. Abandonné dans les années 80 par manque d’adaptation aux techniques modernes, le site a été repris dans les années 2000 par le gouvernement des Asturies afin de le transformer en un site culturel et universitaire.
On entre dans le Laboral ciudad de la Cultura par une place corinthienne desservant une grande place, de laquelle on accède au théâtre, à l’église (fermée pour rénovation lors de ma visite), à la tour (pour laquelle l’architecte s’est inspirée de la tour Giralda à Séville, de la Tour d’Hercule à la Corogne et du Phare d’Alexandrie) ainsi qu’à la cuisine et la laverie.
On peut accéder à la cour centrale gratuitement, mais je vous conseille de faire une visite guidée du Laboral ciudad de la cultura pour pouvoir voir la cuisine et la laverie, et monter à la tour (la plus haute tour de pierre d’Espagne) afin d’admirer la vue panoramique sur la côte Asturienne. Je n’ai pas eu cette chance car il s’est mis à pleuvoir juste au moment où mon groupe est monté. La vue était bouchée malheureusement mais quand même pu avoir une vision globale de cette construction. J’ai été fascinée par les cuisines et la laverie, impressionnantes par leur taille.
le Jardin Botanique Atlantique
Ce jardin botanique de 16000 hectare de style Romantique construit à la fin du XIXè siècle rassemble la plus grande diversités de plantes du Golfe de Gascogne. On y retrouve plusieurs écosystèmes typiques de la région comme des plantes issues des dunes de la côte atlantique, de la haute montagne, de forêts et de marais. On y trouve aussi une partie musée très bien documentée. A faire en famille.
La maison musée de Jovellanos
Située sur la jolie place de Jovellanos dans le quartier de Cimavilla, la maison-musée de Jovellanos abrite des oeuvres et objets de l’homme d’état et écrivain, ainsi que des peintures témoignages de la vie à Gijón aux XVIIIè et XVIII.
La plus grande œuvre se trouve au dernier étage du musée. « Le Retable de la mer » de l’artiste Sebastián Miranda est un grand témoignage de la vie du quartier de Cimavilla au début du XIXème siècle. Pour le réaliser, il a rencontré des gens du quartier et chacun des 156 personnage sculptés dans le bois a existé. Saurez-vous retrouver le petit garçon qui fait pipi ? La prostituée devenue la maitresse de l’artiste ou le dauphin ?
Fondation Evaristo Valle
La fondation Evaristo Valle est un musée entièrement dédié à l’artiste peintre local (1873-1951). Situé dans les deux résidences de « La Redonda » dans le quartier de Somio dans l’ouest de Gijón, on y trouve la collection personnelle de peintures et d’objets de l’artiste légués par sa nièce Marià Rodriguez del Valle. Dans le jardin de 16000m2 sont exposées des sculptures contemporaines au milieu de plantes et arbres de la région. C’est un musée que j’aurais aimé visiter si j’avais eu plus de temps à Gijón. Il parait que c’est l’un des musées monographiques les plus remarquables d’Europe.
La gastronomie en Asturies
Difficile de parler de parler de Gijón et des Asturies sans parler du cidre et de sa gastronomie, ça fait partie du voyage !
L’art du cidre
« L’art du cidre » est la première chose que l’on découvre lors d’un voyage à Gijón et en Asturies. La visite d’un pressoir (llegar) et déjeuner dans une cidrerie est un rituel presque obligatoire. On manquerait tout un pan de la culture asturienne à ne pas le faire. Avec une façon très particulière de verser le cidre et de le déguster, il y a tout un cérémonial à apprendre.
J’ai eu la chance d’aller à Gijón en automne, à l’heure où la récolte des pommes commençait tout juste, et j’ai visité le pressoir de Trabanco créé en 1925. C’est ici que j’ai découvert la culture très forte qui existe autour du cidre et surtout cet art de verser le cidre dans un verre. « Estanciar un culete » est un art presque majestueux. On lève la bouteille au-dessus de sa tête, et on verse le cidre contre le rebord du verre qui se trouve dans l’autre main au niveau de sa cuisse. Le verser ainsi permet de faire ressortir le côté pétillant du cidre naturel.
Le cidre est servi à la demande du client par le serveur, et se déguste d’une seule traite pour profiter des bulles. Au restaurant, il suffit de laisser son verre dans une sorte de raquette signifiant que vous voulez une recharge, et le serveur rempli les verres. Tout un art de verser, tout un art de déguster.
Quelques petits plats à déguster en Asturies (et quelques bonnes adresses)
Vous partez en week-end à Gijón et cherchez quelques plats à déguster en plat ou en tapas et où les trouver, je vais vous donner quelques idées :
Parmi les entrées ou les plats, vous trouverez des poissons, mais aussi de la viande panée, et des plats en sauces. Parmi les plus connus de la gastronomie asturienne :
- Galettes de maïs garnies, comme celle ci-dessus à base de fromage et de pommes
- Cachopos : de la viande de bœuf facies avec du fromage panée, et frit à la poêle (genre un cordon bleu)
- Fabada : ragout de haricots blancs locaux cuits avec du chorizo, du boudin noir et du lard
- Frixuelos asturianos : ce sont les crêpes locales. Comme chez nous, elle se dégustent avec du sucre, ou toute sorte d’autres ingrédients
- le dessert typique est un riz au lait à la cannelle
Voici quelques adresses où manger ces plats :
- Tienda de Tranbanco : c’est le restaurant qui se trouve au pressoir. Ici vous mangerez des plats traditionnels
- Le Restaurant Ciudadela est un bon restaurant gastronomique situé dans le centre de Gijón
- Si vous voulez prendre des cours de cuisine des Asturies, je vous conseille Umami. J’ai appris à faire les galettes de riz et le cachopo, c’était très sympa.
Note : il y a très peu de plats végétariens dans la cuisine des Asturies. Vous trouverez tout de même quelques tapas à base de légumes cuits au four, des galettes de maïs fourrés au fromages ou avec des légumes et des croquettes de fromage, mais on vous proposera surtout des accompagnements de plats. Si vous êtes pescatarien, vous trouverez toujours un plat qui vous conviendra.
Les fromages asturiens
Adeptes de fromages, vous allez adorer les Asturies. Cette petite région entre mer et montagne de 10600 km2 et d’un peu plus d’1 million d’habitants produit environ 200 variétés de fromages avec le lait produit dans les alpages, dont 4 sont DOP. Pour les gouter, rien de mieux que d’aller dans l’un des 7 restaurants Tierra Astur que l’on trouve en Asturies.
Depuis 1966, année d’ouverture du premier restaurant à Oviedo, cette entreprise met en avant tous les produits de la région pour valoriser le travail des petits producteurs et maintenir ces traditions artisanales précieuses. En plus de pouvoir les voir sur les cartes des restaurants, on peut les acheter dans le coin épicerie qui se trouve dans chacun des restaurants.
J’ai pu faire une dégustation des 4 fromages des Asturies AOP avec un maitre fromager, du plus soft au plus fort :
- Le Cabrales est peut-être le fromage le plus connu des Asturies. Il est fabriqué à base de lait de vache, de chèvre et de brebis dans des caves humides où des stalactites fondent sur les meules. A déguster accompagné d’un cidre.
- L’Afuega’l Pitu est un fromage dur et crémeux fabriqué à base de lait de vache pasteurisé dans le centre ouest des Asturies. Pour les adeptes de fromage doux avec du caractère
- Le Gamonéu est un fromage à base de lait cru de vache et de brebis fabriqué par 16 producteurs. Il est affiné dans des grottes naturelles du Parc National des Picos de Europa. Goût fort et intense.
- Le Casín est l’un des plus vieux fromages des Asturies. Ses origines remontent au 9è siècle. Sa fabrication dans le Parc National de Reyes est très exigeante. Il ne reste que 2 producteurs dans la régions. Pour les amateurs de fromage fort.
Conseils pratiques pour visiter Gijón en un week-end
Arriver
Gijón se trouve à 7h de voiture environ de Bordeaux. C’est un bel itinéraire que je ferais bien un jour pour visiter Saint-Sebastien, Bilbao et Santander.
L’aéroport le plus proche de Gijón est l’Aéroport des Asturies qui se trouve à 40 km. Depuis la France, seul un vol direct existe depuis Paris. Depuis toutes les autres villes de France, il faut passer soit par Madrid, soit par Barcelone. Un bus dessert la gare de bus de Gijón toutes les heures.
Où dormir
J’ai dormi à l’Hôtel Hernán Cortés, un hôtel historique de Gijón situé à deux pas du Paseo de Begoña, et moins de 10mn à pied de la plage San Lorenzo ou du quartier de Cimavilla. Pour moi c’était l’adresse parfaite pour me balader à pied et découvrir la ville le nez au vent.
D’autres adresses telles que :
- Munna Boutique Hotel est l’endroit parfait si vous êtes à la recherche d’une adresse de charme à Gijón, à 5mn à pied de Las Létronas
- Hotel Asturias situé sur la Plaça Mayor et à deux pas de l’église San Pedro est une bonne alternative si vous cherchez à être à quelques pas de la plage San Lorenzo
Se déplacer
Gijón se visite facilement à pied. Pour aller vers Laboral Ciudad de la Cultura, le jardin botanique ou la fondation Evaristo Valle, vous devrez prendre les transports en commun. Vous pouvez télécharger l’application EMTUSA des transports urbains de Gijón où vous pourrez chercher vos itinéraires.
Quand aller dans les Asturies ?
La météo dans les Asturies est à peu près identique à celle que l’on trouve dans le Pays Basque. La meilleure saison pour visiter Gijón s’étend du printemps à l’automne, avec une préférence pour l’été et l’automne car le printemps peut être pluvieux.