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Road trip dans les Pouilles, une semaine en Italie du sud

par Adeline
Publié Mis à jour le

Que faire en une semaine dans les Pouilles ? Fermez les yeux et imaginez de grandes étendues de champs d’oliviers, des eaux aux nuances de bleu indescriptibles et des villes de charme et de caractère dont seule l’Italie a le secret. C’est ce que j’ai trouvé lors de ce voyage dans les Pouilles. Retour sur ce road trip de plus de 1200 km à travers le talon de l’Italie.

L’idée de ce voyage était de tester le produit Trulli e Sassi du tour opérateur spécialiste de l’Italie Donatello du groupe Kuoni. J’ai choisi les Pouilles dans leur catalogue car c’était un rêve depuis de nombreuses années. Le côté bout de l’Italie, moins exploré que la Toscane, la Sicile ou la côte Amalfitaine m’attirait. J’espère que ce reportage détaillé vous inspirera pour un prochain voyage au pays de la Dolce Vita.

Visiter les Pouilles en un coup d’oeil

  • A visiter : les grottes de Castellana, la cathédrale de Trani, le château octogonal Castel del Monte
  • A voir : l’architecture baroque de Lecce, la côte Adriatique, la ville suspendue de Polignano a mare, les Trulli d’Alberobello, Ostuni la ville blanche
  • A goûter : la slow food, le pain et le café d’Altamura, les glaces italiennes
  • Où dormir : trouver un hôtel vers Alberobello pour la découverte du centre des Pouilles et vers Lecce ou Otrante pour la découverte du sud des Pouilles
  • A ne pas manquer dans les alentours : Matera la ville troglodyte, Naples,
  • Quel aéroport pour arriver dans les Pouilles ? Bari, Brindisi ou même Naples
  • Se déplacer : louer une voiture à Bari, Brindisi ou Naples

Carte de mon circuit de 7 jours dans les Pouilles

carte détaillée des pouilles en Italie

Que faire en 1 semaine dans les Pouilles ? Itinéraire par jour

Pour ce voyage dans les Pouilles, j’atterris dans les Pouilles à l’aéroport de Brindisi où je récupère ma voiture de location. Direction Alberobello, ville où je me pose quelques jours et à partir de laquelle je vais sillonner la région de Bari, l’une des 5 que composent les Pouilles. J’en visiterai 2 autres au long de cette semaine : la vallée d’Itria et le Salento.

Jour 1 : d’Alberobello à Polignano a Mare

Visite d’Alberobello : l’image iconique des Pouilles

Alberobello est l’une des belles cartes postales des Pouilles. Pour qui aime tomber sous le charme alors cette ville est incontournable. Elle ne ressemble à aucune autre. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, elle est très touristique mais en y allant le soir au coucher du soleil ou le matin tôt, il est possible d’y trouver un peu d’authenticité.

2 quartiers d’Alberobello sont inscrits à l’Unesco : le plus grand, le Rione Monti où se trouve plus de 1000 trulli et le Rione Aia Piccola où l’on en trouve 400. Ce dernier est beaucoup moins commerçant donc moins touristique que le rione Monti où boutiques de souvenirs s’enchainent les unes après les autres et font perdre le charme du lieu.

J’ai aimé me perdre tôt le matin (quand je dis tôt vers 6h au lever du soleil) dans le Rione Monti quand les touristes dorment encore, que le marché se met en place et le quartier s’éveille.

Sur la Piazza del Popolo se trouve un belvédère qui offre LA vue sur ces charmants toits coniques qui sont devenus depuis quelques années le symbole de cette région d’Italie (1ère photo ci-dessus).

Mon conseil : alors que le soleil se couche, allez prendre une petite glace (bio) à la Gelateria Arte Fredda, laissez l’agitation de la ville et venez la déguster sur le belvédère. Perdez-vous ensuite dans le Rione Aia Piccola et laissez-vous charmer par la vie locale.

Monopoli, jolie ville sur les rives de la mer Adriatique

Après une visite matinale d’Alberobello, je me dirige vers la côte adriatique et m’arrête dans la petite ville de Monopoli. Ici pas de grandes avenues mais plutôt des ruelles dans lesquelles il fait bon se perdre et un petit port où il faut absolument trainer ses savates ou ses tongs pour être plus actuel !

Il y a un peu de vie dans ce port où les petites barques bleues laissent place aux gros bateaux de pêche. Des pêcheurs reviennent de mer et trient leurs poissons ou réparent leurs filets. Il y a aussi ces retraités qui viennent se raconter leur vie, assis nonchalamment  sur un banc.

Ici se déroule sous mes yeux la vie d’une petite ville des Pouilles située sur les rives de la mer Adriatique, loin d’une agitation touristique mais sous une chaleur déjà écrasante.

Polignano a mare, village perché et carte postale des Pouilles

Ensuite vient le temps de visiter Polignano a mare, l’autre carte postale des Pouilles. La « perle de l’Adriatique » telle qu’elle est surnommée, est située sur un rocher calcaire haut de 25m. Ici il faut voir l’incontournable anse Cala Porto (que l’on peut voir du ponte Lama Monachile)…

… Mais j’ai préféré aller me balader de ruelle et ruelle et me laisser surprendre par les places, les clochers, les balcons de cette ville majoritairement fermée à la circulation…

Je me suis aussi laissée happer par les superbes vues sur la mer qu’offrent les belvédères disséminés à travers la ville. Des vues très méditerranéennes.

Ce jour-là j’ai fait l’impasse sur les grottes de Castellana, l’une des attractions les plus importantes des Pouilles. Il parait qu’elles sont superbes mais lorsque l’on voyage il faut aussi savoir faire des choix. J’ai fait celui du jour, du charme et de la mer plutôt que celui de la nuit et des grottes.

Si vous voulez voir cette magnifique ville de Polignano a mare et ses grottes depuis la mer, il est possible de louer un voilier pour une 1/2 journée avec le skipper. Si vous partez entre amis ou en famille, cela vaut le coup !

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Jour 2 : de Locorotondo à Castel del Monte

Ce deuxième jour ne restera pas dans les annales de mes voyages. J’ai fait de mauvais choix et passé une partie de ma journée dans la voiture. Ceci étant j’ai adoré Locorotondo et aurait vraiment aimé visiter Trani à un autre moment de la journée.

Locorotondo, la petite soeur d’Alberobello

Je quitte Alberobello et me dirige vers Locorotondo, une petite ville qui m’a été conseillée par Simon, une amie italienne blogueuse sur Wild about travel. Cette ville est trop mignonne et au petit matin, alors que les rues sont encore désertes, les nonnas, les mamies italiennes, sortent à la fraîche. Comme dans toutes les villes en Italie, les églises, les ruelles, les balcons et le linge qui sèche font le charme de la ville. Tellement photogénique !

J’ai fait ensuite le choix de faire l’impasse sur Bari, me disant que cette ville pouvait se faire une autre fois, le temps d’un week-end. J’ai donc pris la direction de Trani, un peu plus au nord.

Trani, l’ouverture vers la mer Adriatique

Sauf qu’une fois arrivée à Trani, tout était fermé. Et oui la sieste en Italie est sacrée. Bon je les comprends il fait si chaud en été. Les rues étaient vides, la cathédrale était en travaux et fermée, les restaurants ouverts ne m’ont pas donné envie… Bref pas une réussite à l’heure où je l’ai visitée mais rien que pour la jolie cathédrale romane, le port et la vente du poisson au retour de la pêche, elle vaut le détour. Choisissez plutôt l’option ↗️ visite privée avec un guide francophone

Castle del Monte, un château inscrit au patrimoine de l’Unesco

Pour clôturer cette journée, j’ai pris la direction de Castel del Monte en traversant le parc national d’Alta Murgia. Castel del Monte est un chateau classé au patrimoine mondial de l’Unesco construit sur une colline qui domine le parc. Il est original et ferait une belle excursion s’il n’était pas si cher et si vide ! 10€ l’entrée, 5€ de parking et 1€ de bus, c’est bien trop cher pour visiter un endroit isolé où il ne se passe pas grand chose. Sa forme est originale et unique, certes, mais ça ne suffit pas à le rendre intéressant (enfin je trouve) !

Si cette journée était à refaire, j’irais à Locorotondo un autre jour (ce village est sur la route d’Ostuni donc je vous parle un peu plus bas) et je passerais la journée entière à Bari et Trani (en fin d’après-midi). C’est une leçon que j’ai retenue ce jour-là : la vie s’arrête entre 13h et 16h et il faut vraiment en tenir compte pour ses visites situées légèrement en dehors des sentiers touristiques.

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Jour 3 : Altamura & Matera, direction la ville troglodyte

Quelle journée ! Je suis littéralement tombée sous le charme de Matera et j’aurais aimé y rester plus longtemps. Je vais vous en parler succinctement ici et y reviendrai plus profondément dans un prochain article. Elue capitale européenne de la culture pour 2019, Matera est en train de se refaire une beauté, cela vaut bien que je lui dédie un billet.

Altamura, la cité du pain

Ma journée commence à Altamura, une jolie ville située sur la route de Matera depuis Alberobello et cachée derrière des remparts. Elle est connue dans toute l’Italie comme la cité du pain. On fabrique des boules à base de blé dur (Les Pouilles sont le grenier à blé de l’Italie). Avant de m’arrêter dans l’un des quelques fours qu’il reste dans la ville, je me balade dans les alentours de la cathédrale.

Je me pose au café Ronchi, le plus vieux café d’Altamura, où il faut absolument s’arrêter déguster le café à base de la fameuse liqueur de noix de Padre Peppe.

Dans le centre historique, seulement trois boulangeries fabriquent encore ce pain traditionnel A.O.C qui fait la renommée de la ville à travers toute l’Italie.

Je m’arrête au Forno Antico Santa Caterina créé en 1724, rien que ça. J’achète un quart d’une boule. Elle sort tout juste du four et avec sa croute épaisse, croustillante et sa mie jaune, c’est un délice incontournable ! Tant qu’à être là, il faut goûter non ?

Matera, escapade incontournable dans le Basilicate

Impossible de ne pas tomber sous le charme de Matera (ville située dans le Basilicate, juste à 2 pas des Pouilles). Cette ville troglodyte est fascinante. Elle est agréable car entièrement piétonnière (attention elle n’est faite que d’escaliers). Il faut se perdre dans ses ruelles, observer ses maisons et ses églises construites dans la pierre. La vue depuis la cathédrale sur la ville et sur la vallée est impressionnante.

Je vous conseille de consacrer une journée entière à Matera car on ne se lasse pas de se perdre dans ses ruelles, de s’arrêter sur les différents points de vue, manger une glace ou un Strazzate (pâtisserie traditionnelle aux amandes, spécialité de la ville). Avec ses grottes préhistoriques, cette ville est un vrai musée en plein air qui témoigne de son incroyable passé.

Je vous conseille aussi d’aller de l’autre côté de la rivière, plutôt au lever du soleil, pour observer la ville. J’y suis allée vers 18h et même si la lumière n’était pas très bonne à cette heure-là, je garde le souvenir de tous les clochers de la ville qui se sont mis à sonner ensemble et à résonner dans la vallée. Un son à donner la chair de poule !

Pour ne rien louper de cette ville troglodyte, vous pouvez faire ↗️ une balade en Tuk Tuk commentée en français ↗️ visite guidée en anglais de Matera, et si vous cherchez l’exceptionnel, pourquoi ne pas s’offrir ↗️ un vol en montgolfière

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Jour 4 : de Martina Franca à Otrante, direction le sud des Pouilles

Je quitte mon petit trullo d’Alberobello. Direction Otrante, ville située au sud des Pouilles sur la côte adriatique. Sur la route, je m’arrête rapidement à Martina Franca puis passe une bonne partie de mon après-midi à Ostuni, une jolie ville aux airs de Grèce.

Martina Franca

Ce matin-là Martina Franca est calme, très calme. La faute au dimanche ! De jolies ruelles, de jolies portes… Je m’installe au café du coin pour prendre un cappuccino. Ici des familles vont et viennent, s’arrêtent prendre un café au comptoir, discuter avec le propriétaire avant d’aller à la messe.

Je continue de descendre vers le sud et m’arrête à l’incontournable Ostuni.

Ostuni, la ville blanche

Ostuni est une ville construite en haut d’une colline, elle domine des grandes plaines d’oliveraies et au loin la mer. La ville blanche aux influences tantôt grecques, tantôt arabes a clairement l’allure d’une ville méditerranéenne. Il faut sortir des deux ou trois rues ultra touristiques pour trouver son âme.

Vous ne pourrez passer à côté de la place de la cathédrale et de cette dernière, avec sa jolie façade et cette sublime rosace qui surplombe la porte d’entrée.

Je repars d’Ostuni en empruntant la route panoramique qui m’offre une vue incroyable sur la ville. Je n’ai pas de photo car aucun parking n’est prévu sur cette route qui serpente le long de la ville et je ne pouvais pas conduire et prendre des photo malheureusement. Cela vous laisse la surprise.

Otrante, porte d’entrée dans le Salento

J’arrive à Otrante pour le coucher de soleil, juste à l’heure de l’aperitivo ! Le soleil qui se couche sur le port et la ville est magnifique.

Ici il faut aller à la cathédrale pour voir le sol en mosaïques. Si vous aimez l’art religieux (ou juste parce que ça vaut le détour), ne passez surtout pas à côté de la Chiesa di san Pietro. Située au coeur d’une petite place, cette minuscule église est ornée de sublimes fresques byzantines.

Otrante est très touristique. J’ai aimé me balader sur le port au coucher du soleil et trainer dans le rues à la nuit tombée. C’est surtout une belle porte d’entrée vers le Salento et sud des Pouilles.

Jour 5 : d’Otrante à Gallipoli, la route panoramique sur la mer Adriatique

C’est la jolie Gallipoli que je pars visiter ce jour-là. Contrairement aux autres villes visitées jusqu’alors, elle se situe sur la côte ionienne. Pour m’y rendre je prends la sublime route qui longe les côtes plutôt que l’autoroute.

La côte adriatique

La côte adriatique est sublime. J’ai eu un coup de coeur pour Ponte Ciolo.

Il y avait du monde, des voitures garées sur les bords de la route. Par curiosité je m’arrête sur ce pont, Ponte Ciolo et dans cette mer d’un bleu indescriptible, toute une animation. Je n’ai pas trop aimé le risque inconsidéré qu’ont pris ces jeunes ce jour-là mais sinon le lieu est sublime. De l’autre côté du pont, il y a une petite crique qui vous permet d’aller dans l’eau et nager dans cet eau turquoise.

Gallipoli, la perle de la mer ionienne

En début d’après-midi j’atteins enfin Gallipoli. La ville s’avance dans la mer et d’extérieur est sublime. A l’intérieur, comme dans toutes les autres villes, il faut se balader, ne pas avoir peur de sortir des sentiers touristiques et observer toute la poésie de l’Italie : le linge qui sèche, les vespas garés négligemment, le nom des rues qui chantent, les balcons fleuris et l’art religieux ça et là.

Les murs ont vécu mais c’est ça qui fait aussi le charme de ces villes.

Gallipoli est aussi une ville de pêcheurs. Dans le port, gros bateaux de pêche et barques se côtoient. En fin d’après-midi les pêcheurs réparaient leurs filets.

Les plages ont l’air sympas sur la côte ionienne alors mon conseil serait de visiter Gallipoli en matinée, y déjeuner et choisir une plage pour faire une pause dans l’après-midi.

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Jour 6 : d’Otrante à Lecce, le coeur baroque du Salento

Pour ma dernière journée complète dans le Salento et les Pouilles, je file en direction de Lecce la baroque. Avant cela, je longe de nouveau la mer Adriatique car j’ai repéré 2 spots : la baie de Trushi et la grotte de la Poésie.

Baie de Trushi, une plage où se poser à la journée

La baie de Trushi est un coin où les gens viennent à la journée. Il faut donc payer un parking de 5€ pour pouvoir traverser la pinède qui vous emmènera sur la plage. Je ne suis pas allée sur celle-ci mais me suis baladée sur l’extrémité sud, plutôt rocheuse. C’est très beau mais il faut y aller le matin car après cela doit être suffoquant.

La grotta della poesia, trop touristique mais joli

La grotte de la poésie n’est pas vraiment indiquée sur la route (en tout cas dans le sens où je l’air prise). Mieux vaut avoir un bon GPS et repérer quand vous arrêter. De nombreuses voitures sont garées sur le bord de la route, ça a été mon signe en plus de la carte. Le cadre est sublime. Un peu trop surpeuplé pour moi mais à l’arrière la vue sur cette tour dans ces dégradés de bleu est sublime !

A savoir : depuis mon voyage dans les Pouilles, l’accès à la Grotte de la poésie est payant. Il en coûte 3€ par personne d’avril à octobre. Je ne pense pas que cela vaille le coup de payer pour y aller car ce n’est pas un endroit où on passe l’après-midi.

Lecce, l’incontournable ville baroque du Salento

C’est à Lecce la baroque que je termine mon voyage. Rien à voir avec les autres villes visitées jusqu’alors. Ici il faut lever les yeux, s’attarder sur la place de la cathédrale ou devant l’amphithéâtre, devant les nombreux palais et regarder toutes les sculptures ça et là.

Dans mes balades lentes, je m’attache souvent à regarder les détails. Les balcons de Lecce, tantôt baroques tantôt symétriques ont forcément attiré mon regard.

J’ai dégusté ce voyage dans les Pouilles aussi bien visuellement que gustativement. Un séjour en Italie offre toujours des surprises, une escapade où le temps n’a pas d’emprise. Entre nature et culture, vous ne pourrez que tomber sous le charme de ses villages où le temps semble parfois s’être arrêté. Je n’ai pas pu visité le nord mais le promotoire du Gargano m’attire. J’aimerais aussi y retourner pour visiter Bari.

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Liens utiles pour organiser votre séjour dans les Pouilles :

Carnet pratique pour visiter les Pouilles en 7 jours

Où dormir dans les Pouilles ? Pourquoi pas tester les Trulli

J’ai vraiment aimé ces 3 premières nuits à La chiusa di Chietri. J’avais mon trullo pour moi dans un endroit isolé de l’hôtel. Dormir dans un trullo, c’est vraiment une expérience incontournable à vivre dans les Pouilles si vous êtes à la recherche de charme et d’authenticité. Vers Alberobello ou Locorotondo vous verrez absolument partout dans les campagnes ces petites maisons rondes au toit conique.

Dormir dans un trullo, une expérience à vivre absolument dans les Pouilles
Dormir dans un trullo, une expérience incontournable dans les Pouilles

Terre agricole par excellence, les Pouilles s’ouvrent petit à petit à l’agrotourisme. Il n’est donc pas rare de voir sur le bord des routes, des offres pour dormir chez l’habitant dans ce type de petites maisons de charme.

Trouver où dormir dans les Pouilles : quelques conseils

Si demain je devais retourner faire un voyage dans les Pouilles, je m’organiserais différemment pour les hôtels. Je pense que je prendrais un petite pension ou B&B pour quelques jours dans les campagnes de la vallée d’Itria, probablement autour d’Alberobello ou de Locorotondo. C’est assez central, et cela permet de rayonner d’Ostuni à Poligano a mare sans problème, puis une autre, aussi pour quelques jours autour de Lecce, qui me permettrait de rayonner dans le Salento.

Si vous souhaitez rester dans le coeur d’Alberobello, dans la zone des trulli, j’ai repéré le Bed & Breakfast San Leonardo ou le Tipico Resort. A quelques kilomètres du centre ville, j’ai vu la Masseria Rosa Relais et le Trullo Siamese.

Du côté de Locorotondo, il y a la sublime Pietra Pesara qui me plait également, ainsi que Annalocos.

A Lecce, je choisirais certainement un B&B comme Casa di lo Suites ou I 4 balconi ou le boutique hotel And So. Enfin à Otrante j’irai aussi dans un B&B comme le B&B centro storico ou la luxueuse Masseria Panareo en pleine campagne.

Si je devais aussi retourner à Matera dans le Basilicate, j’essayerai soit Agriturismo Nonna Rosa ou en ville le Loft 291 ou plus classique La Corte Dei Pastori.

Vous pouvez aussi choisir de louer une maison ou une villa pour passer toutes vos vacances au même endroit dans les Pouilles. Je vous conseille, en plus de Booking où il y a maintenant des maisons à louer, de regarder du côté d’Abritel qui possède une belle offre, notamment dans la vallée d’Itria et dans le Salento.

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Quelques petites choses à savoir sur l’Italie et les Pouilles

Le temps s’arrête entre 13h et 16h30

C’est l’été, il fait chaud et le temps s’arrête totalement entre 13h et 16h30 en Italie. Les monuments comme les églises ferment, les rues sont mortes et seuls les restaurants restent ouverts. C’est intéressant de le savoir car si dans une ville on trouvera toujours quelque chose d’ouvert, ce n’est pas du tout le cas dans certains villages éloignés des sentiers touristiques. Je me suis une fois trouvée seule au monde à l’heure du déjeuner et j’ai dû rebrousser chemin pour pouvoir trouver de quoi me nourrir. C’est important de le savoir lors de la préparation de votre voyage.

La conduite : le permis obtenu dans une pochette surprise !

Que mes amis ou lecteurs italiens ou d’origine italienne ne s’offensent pas mais dans les Pouilles j’ai l’impression que les gens ont obtenu leur permis de conduire dans une pochette surprise. Il faut donc être sur ses gardes constamment pour éviter l’accident. Si les autres ne connaissent pas les règles de conduite, à vous d’être sérieux.

Je vous offre un petit florilège de situations vécues lors de cette semaine dans les pouilles :

  • Pas de place pour faire un créneau ? c’est pas grave on peut garer la voiture en épi, tant pis si elle empiète sur la rue et réduit considérablement le passage des autres.
  • Une ligne blanche ? Mais ça sert à quoi ?
  • Rappelez-moi pourquoi c’est important de rouler à 50 km/heure en ville ?
  • Pourquoi s’arrêter au rond-point quand d’autres voitures sont engagées ? Dans la plupart des cas ça évite un accident !
  • Les zones d’entrées sur les nationales sont très très courtes et du coup elles créent de réelles hésitations du genre « j’y vais, j’y vais pas ». Mieux vaut donc vraiment rouler sur la file de gauche quand une entrée est annoncée à droite.
  • Rouler derrière deux vélos sur des routes de campagne et voir dans le rétroviseur une Porsche qui arrive à 200 à l’heure et me fait des appels de phare histoire que je me range et la laisse passer. Le faire ralentir mais quand même avoir peur pour les cyclistes.
  • Vous connaissez la 3ème voie, celle qui existe en Inde ? Et bien celle-ci existe aussi dans les Pouilles alors un conseil : tenez bien votre droite !
  • Qu’il y ait quelqu’un ou pas en face, en Italie on double serré. Tellement serré que plusieurs fois j’ai cru qu’on allait m’arracher mon rétroviseur…

Le sang est chaud et la conduite est nerveuse en Italie. Conduire se gère relativement bien, il faut juste être informé(e) que les italiens ne sont pas les champions du respect des règles !

Le parking payant, prévoir de la petite monnaie

Quand on voyage en voiture dans les Pouilles, on s’aperçoit vite que garer la voiture en ville représente un vrai budget. Cela va de 50cts à 2€ de l’heure selon les villes. Celui-ci est souvent gratuit aux heures où le temps s’arrête (de 13h ou 14h à 16h/16h30). Attention en été (surtout quand on s’approche des côtes) le parking est payant TOUTE la journée. Je vous conseille donc d’avoir toujours un peu de monnaie sur vous pour pouvoir payer les parcmètres.

Je vous conseille aussi de vous éloigner un peu des centres villes pour trouver des places gratuites. C’est ce que j’ai souvent fait, ça ne m’a pas coûté de marcher 5 à 10 mn de plus et surtout ça me permettait d’être libre de passer le temps que je voulais dans les villes.

Il faut faire attention aussi dans les villes balnéaires où le parking dans certaines rues sont réservées aux riverains ce que je trouve très bien car j’imagine l’enfer pour tous ces gens qui voient débarquer des centaines de touristes en été (je me suis d’ailleurs dit que ce serait une très bonne idée d’instaurer cela dans les stations balnéaires françaises).

Autre point : si vous voulez aller à la plage, en haute saison des parkings sont créés dans des champs avec un prix fixe à la journée (entre 3€ et 5€ de ce que j’ai vu). Je n’ai donc pas pris beaucoup de photos de plages car ça faisait un peu cher juste pour aller prendre une photo.

Attention aux zones ZTL en Italie

Les Pouilles ne sont pas épargnées par les zones ZTL que l’on trouve dans toutes les villes en Italie possédant un centre historique. Ces zones à péages sont indiquées par un panneau mais parfois, rien ne vous empêche d’y pénétrer. Vos plaque d’immatriculation est scannée et si vous ne faites pas partie des véhicules autorisés alors vous recevrez une amende. Si votre hôtel s’avère être dans cette zone ZTL et que vous lui avez réservé un parking, alors vous devrez lui communiquer le numéro de votre plaque d’immatriculation et c’est lui qui se chargera de le transmettre aux autorités concernées.

Il faut vraiment faire attention car les indications des zones ZTL se fondent parfois dans le décor, je vous conseille donc, si vous allez visiter une ville comme Bari, Polignano a mare ou Lecce par exemple, de repérer avant les délimitations de la zone ZTL pour ne pas vous faire piéger.

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Le tourisme dans les Pouilles aujourd’hui

Depuis quelques années la région des Pouilles s’ouvre au tourisme. A part dans certaines villes comme Polignano, Ostuni et Lecce, je ne me suis pas sentie envahie. Avec ses richesses agricoles et toutes ces masseria qui ouvrent un peu partout à travers la région, on sent bien que les Pouilles souhaitent s’ouvrir encore plus aux visiteurs. De par sa situation proche de la mer et par ses richesses culturelles et gastronomiques, le tourisme ne peut que continuer à se développer.

Personnellement j’y ai aimé le charme d’une région encore authentique et traditionnelle. Les Pouilles se rénovent, s’embellissent et je pense que dans les prochaines années elles seront surfréquentées l’été. Mieux vaudra miser sur les toutes aussi belles avant ou arrière saisons.

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Slow food dans les Pouilles

Le mouvement Slow food est né dans le Piedmont en Italie à la fin des années 80 pour maintenir les traditions et la culture alimentaire locale. Depuis le mouvement est devenu mondial et présent dans plus de 160 pays. Il garantit une nourriture bonne, propre et juste. Imaginez donc que dans une région agricole telles que les Pouilles, de surcroît dans le pays où le mouvement est né, de nombreux restaurants sont garantis Slow food. Cela veut dire notamment que les produits utilisés proviennent de la région. Une cuisine 0 kilomètre. Je vous recommande vivement ces restaurants-là, ils vous garantissent une cuisine locale, fraîche et de qualité.

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Réserver un billet d’avion pour arriver dans les Pouilles

Il y a deux aéroports dans la région : Bari et Brindisi. Les deux sont desservis par des compagnies régulières comme des low costs (Easyjet, Transavia ou Volotea entre autres). Ils sont situés à 130 kilomètres l’un de l’autre. Préférez Bari si vous voulez visiter le nord des Pouilles et Brindisi si vous visitez le sud. Ceci étant l’un ou l’autre convient pour visiter toute la région, préférez donc celui où les prix sont plus avantageux, ou celui desservi depuis l’aéroport le plus proche de chez vous.

L’aéroport de Naples permet aussi d’arriver dans les Pouilles. Vous aurez quelques 200 km à parcourir pour rejoindre Bari et le nord des Pouilles.

Vous pour chercher les meilleurs prix de billets d’avion pour les Pouilles sur Skyscanner.

Si vous aimez voyager avec des guides papier

Il existe 4 guides dédiés aux Pouilles : le Guide Michelin (2022) ou le Guide Evasion (2023) et le Lonely Planet (2023) et pour 2024 vient de sortir le Routard dédié aux Pouilles.

Trouver une location de voiture dans les Pouilles

Pour trouver une location de voiture à votre arrivée à l’aéroport de Bari ou Brindiso, vous pouvez comparer les prix sur Discovercars.

Itinéraires de voyage dans les Pouilles : suggestions d’agences

Evaneos est un site internet qui travaille avec des agences locales pour proposer à ses clients des voyages sur mesure. Il y a deux circuits qui pourraient vous intéresser :

N’hésitez pas à demander un devis aux agences directement sur la plateforme Evaneos, c’est gratuit ! Pourquoi s’en priver ?

Vous pouvez aussi regarder du côté d’Havas voyage qui propose un circuit clé en main.

Mon expérience autotour dans les Pouilles avec Donatello

La formule est simple : Donatello s’occupe pour vous des réservations de l’avion (à destination de Bari ou Brindisi), des hôtels (petit-déjeuners inclus) et de la location de voiture. Après confirmation vous recevez chez vous, quelques jours avant le départ, une pochette avec tous les vouchers qui vous seront demandés au fil de votre circuit dans les Pouilles, un guide Le petit futé ainsi que des suggestions de villes et villages à visiter chaque jour avec des faits historiques ou gastronomiques.

Les avantages de cette offre :

  • La tranquillité d’une organisation simplifiée par une agence qui s’occupe de l’essentiel pour vous (avion, voiture, hôtels)
  • Un départ en vacances l’esprit libre et léger tout en vous laissant la liberté de visiter la région à votre guise

Inconvénient :

  • les hôtels pas toujours à mon goût en terme de décoration mais il faut reconnaitre que l’accueil et le service ont été à hauteur de mes attentes.

L’offre Trulli e Sassi (à partir de 880€ par personne pour 8 jours/7 nuits) est parfaitement adaptée à ceux et celles qui aiment les produits clés en main et qui privilégient les visites à l’hôtel lors de leur voyage. Je trouve dommage de passer à côté du charme et l’authenticité des masseria (maisons d’hôtes en pleine campagne) typiques du Salento et des Pouilles en général. Heureusement, j’ai vécu une expérience légèrement similaire lors de mes 3 premières nuits à l’hôtel La chiusa di Chietri situé à proximité d’Alberobello et qui offre quelques chambres dans de jolis trulli rénovés.

Vous pouvez trouver d’autres offres Donatello sur le site Havas Voyage (qui fait partie du même groupe) avec par exemple cet autotour de 8 jours dans des petits hôtels et Agritourisme à travers les Pouilles ou cet autre séjour gastronomique de 8 jours à travers la région.

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Découvrir d’autres expériences de voyage en Italie

Vous pouvez retrouver tous mes articles sur l’Italie ici. Je vous recommande prioritairement de lire :

Et pour ceux qui aiment la randonnée, je vous incite à découvrir les Apennins et les crêtes de l’Emilie-Romagne

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Road trip dans les Pouilles, une semaine en Italie du sud

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56 commentaire

Elisa E. lundi 18 septembre 2017 - 11:20

Tes photos sont d’une beauté ! Un vrai plaisir pour les pupilles 😉 Merci pour cet article, il file dans mon dossier « idées voyages ». Bonne journée 🙂

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Anne lundi 18 septembre 2017 - 13:16

Ces pierres et ces toitures, c’est assez fabuleux!

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decocrush lundi 18 septembre 2017 - 20:04

Ooh comme ils sont jolis ces petits villages aux murs blanchis ! J’adore les petites maison aux toits tout ronds. Merci pour la balade et la découverte !

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Servane lundi 18 septembre 2017 - 21:20

Merci car tu viens de me faire connaitre un coin de l’italie que je ne connaissais pas mais a cause de toi encore un endroit a rajouter sur ma liste.

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Lisa lundi 18 septembre 2017 - 21:34

Super sympa cet article ! J’adore les photos, on peut sentir la chaleur écrasante du sud de l’Italie en été. Et les couleurs sont tellement belles, entre le blanc presque désaturé des villages et les bleus surréalistes de la mer. Bref, entre le récit et les images, ça m’a fait voyager et ça m’a donné très envie d’aller visiter les Pouilles avant que le reste du monde ne se rende compte que c’est un véritable bijou !

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traveling brunette lundi 18 septembre 2017 - 20:40

Elles sont magnifiques tes photos !!! Elles ont quelque chose de presque irréel !

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Samsha lundi 18 septembre 2017 - 23:55

C’est magnifique! Je suis complètement fan. J’ai désormais très envie de découvrir ce coin d’Italie!

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le chien à taches mercredi 20 septembre 2017 - 09:39

Olala merci pour cet article qui tombe à pic !
On s’en va nous aussi chercher le soleil du côté des pouilles dès cette fin de semaine
alors je garde ton billet sous le coude, il va m’être plus qu’utile !
Et puis surtout, au vu de tes très jolies photos, j’ai l’impression qu’on va en prendre plein les yeux là-bas.
Trop hâte 🙂

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Le temps se fige dimanche 24 septembre 2017 - 18:24

On aime beaucoup l’Italie, du moins les deux voyages qu’on y a fait : la Toscane et la région des Grands Lacs. Et c’est vrai que la région que tu présentes ici a l’air de donner un autre visage à la botte, un visage qu’on connait moins avec ces mignons villages à flanc de falaises et toutes ces maisons aux pierres blanches. Chouette découverte pour nous ! Merci pour ça 🙂

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Giorgio41 mercredi 27 septembre 2017 - 00:42

Très bel article. Bien détaillé et documenté.
Je pense faire le même périple l’année prochaine avec Donatello. Le nombre de jours me semble court si on veut pousser un peu plus la visite de ce coin de paradis. Je ne sais pas si Donatello propose des extension.
A voir

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Stephanie samedi 30 septembre 2017 - 11:47

Whoua quel beau roadtrip ! 1200 km ce n’est pas rien 🙂

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Aurélie lundi 2 octobre 2017 - 16:35

Quel bel article ! Il me rend encore plus impatiente d’entamer notre voyage là-bas d’ici quelques semaines. J’avoue que le côté « conduite italienne » ne me rassure pas tellement … La vigilance sera de mise. Peut-être pourras-tu me répondre concernant la location de véhicule ? Par qui êtes-vous passés et est-ce que tout s’est bien passé ? Parce que je lis un peu tout et son contraire, du coup difficile de faire un choix ! Merci encore pour cet article qui nous sera sans aucun doute très utile dans peu de temps !

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Adeline lundi 2 octobre 2017 - 18:02

Bonjour Aurélie, merci pour votre petit mot. Je vous vous souhaite un très bon voyage dans les Pouilles, cette magnifique région d’Italie. Pour la location de voiture, elle était incluse dans mon forfait Donatello (avion, hotel, voiture), je crois qu’elle était louée chez Avis. Aucun souci avec l’agence. Très bon service à l’aéroport de Brindisi.

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Aurélie mardi 3 octobre 2017 - 09:36

Merci Adeline pour cette réponse rapide ! 🙂 Je vais me renseigner. Belle journée !

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Audrey voyage jeudi 5 octobre 2017 - 15:53

Superbe voyage et pas mal de kilomètres ! Cela ne fait pas un peu trop en si peu de temps ?

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Adeline lundi 9 octobre 2017 - 14:57

C’est beaucoup, surtout en solo, mais j’ai quand même bien pu profiter de chaque endroit. J’ai juste pas eu le temps de faire un peu de plage 🙁

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Theotime vendredi 6 octobre 2017 - 11:47

J’avais eu un gros coup de cœur pour Altamura, mais je suis loin d’avoir exploré aussi exhaustivement les pouilles que toi. A mon grand regret quand je vois certaines photos. Ce sera une bonne excuse pour y retourner.

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Damien vendredi 13 octobre 2017 - 11:59

Je n’ai jamais été en Italie, mais après avoir lu ton article, j’en ai très envie. Merci pour ce partage. J’en parlerai à ma femme. Qui sait, peut-être que nous envisagerons un tel voyage dans quelques années.
A+

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Tourisme Evasion lundi 30 octobre 2017 - 12:37

Tes photos sont vraiment très belles, elles donnent envie de rouler sur tes pas et de découvrir les pouilles.

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Generation france samedi 18 novembre 2017 - 16:46

Je suis toujours émerveillé de voir à quel point l’Italie est un pays riche en découvertes. Je connais très bien Milan et Rome pour y avoir travaillé mais je ne me suis jamais rendu dans les pouilles. Apparemment, tu confirmes que c’est une région qui vaut la peine !

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Lola jeudi 25 janvier 2018 - 17:07

Quel bel article ! Maintenant ça me démange, j’ai envie d’y retourner … Et pourquoi pas en suivant ton itinéraire ?

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Marion lundi 19 février 2018 - 21:42

Bonjour Adeline,
très bel article !
j’aimerais moi aussi faire un road trip dans les Pouilles mais j’avais d’abord une question..
As-tu voyagé au mois septembre ? Car tu as l’air d’avoir beau temps sur tes photo et je me demandais si en début septembre c’était ce temps là qu’il faisait ?
Merci !

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Adeline vendredi 23 février 2018 - 12:57

Bonjour Marion,
J’ai voyagé fin juin/début juillet mais en Septembre tu auras le même temps (et peut-être même un peu moins chaud ce qui sera bien). C’est le sud de l’Italie, de Mai à Octobre il fait beau et tu peux y aller sans problème.

Bon voyage dans les Pouilles 🙂

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Claudie dimanche 4 mars 2018 - 15:51

Bonjour Adeline,
J’adore ton article ! Tu écris très bien et j’ai maintenant une destination de plus sur ma Bucket List : Les Pouilles!
J’ai tellement aimé lire ton récit que ça m’a inspiré un article sur mon blog. Je te laisse le lien ici si tu veux y jeter un oeil : https://lafillequivoyage.com/2018/03/04/doctor-am-i-normal/
Je vais maintenant être une fidèle lectrice de ton blog !

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Adeline jeudi 8 mars 2018 - 22:23

Merci beaucoup Claudie,
J’ai vu ton petit message mais je suis en vacances et je ne suis pas trop sur internet. Je regarde ton article à mon retour.
Adeline.

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Déborah jeudi 8 mars 2018 - 13:07

Bonjour !
Quel bel article, cela donne vraiment envie de visiter Les Pouilles ! Nous sommes deux amies qui souhaiteraient découvrir cet endroit pendant une semaine, seulement, nous n’avons pas de voiture, est-ce que vous pensez que cela serait problématique ?
Merci beaucoup par avance,
Belle journée,
Déborah

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Adeline jeudi 8 mars 2018 - 22:15

Bonjour et merci beaucoup Déborah,
Les Pouilles doivent pouvoir se découvrir via des transports en commun par contre l’ayant fait en voiture je ne me suis pas du tout renseignée sur cette façon de le faire. Après en une semaine, ce sera peut-être plus difficile de découvrir autant que ce que j’ai fait mais ça vaut quand même le coup d’y aller. Bonne organisation 🙂

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Angele dimanche 25 mars 2018 - 19:52

Bonjour Adeline. Tes photos sont sublimes et ton article… un régal! Tu m’as donné envie de partir là bas! Juste une question? Quel budget à prévoir (en dehors du forfait Donatello), pour les à-côtés ? Merci encore pour cettce découverte!!

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Adeline dimanche 25 mars 2018 - 21:28

Merci beaucoup Angele, oh là là je ne me souviens plus combien j’ai dépensé sur place. Les repas ne sont pas très chers. Dans mes souvenirs, une salade coûte 7/8€ donc j’avais dû compter quelque chose comme max 10€ pour mes déjeuners et max 15/20 pour les diners (pour ajouter un petit verre de vin ou une bière). A cela il faut ajouter l’essence donc ça dépend des kilomètres effectués et les entrées dans les différentes attractions. J’espère que ces données vont t’aider.

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Alex & Clem lundi 30 avril 2018 - 16:15

Wahou que tes photos nous donnent envie… et quel article très complet ! 
Nous sommes entrain de nous organiser un road trip dans les pouilles et ton article tombe vraiment à pic, merci beaucoup ! 🙂

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Adeline lundi 30 avril 2018 - 17:06

Ah génial 🙂 Vous allez voir les Pouilles sont superbes ! Attention sur la route, soyez vigilants, ça ne conduit pas très bien par là !

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Elise mercredi 2 mai 2018 - 14:56

Au boulot, tout le monde me parle de cette région. Je crois que votre article m’a définitivement convaincu d’y mettre les pieds dans les prochains mois 🙂

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Dominique de La Tour vendredi 4 mai 2018 - 01:22

Je suis allé deux fois en Pouille, et c’est sûr qu’avoir choisi cette région dans la brochure, c’est vraiment la bonne idée ! Je retrouve bien cette atmosphère blanche, chaulée, de rues désertes et un peu vieillottes, qui s’anime juste au coucher du soleil. Aussi les traces de la longue présence grecque.

Tu as donné dans le mille avec tes commentaires sur la conduite, et je me suis bien marré : dans le Sud, c’est dangereux de s’arrêter à certains feux rouges, parce que le type derrière toi s’attend à ce que tu le grilles. J’ai vu un type tué sur la route : ils l’ont mis directement dans le cercueil, sans passer par la case police ou morgue.

Tu as eu la chance de rester plus longtemps à des endroits que je n’ai fait que survoler. Castel del Monte est intéressant lorsqu’on se dit que ce monument qui annonce la Renaissance a été construit au Moyen-Age par l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Passionné d’ésotérisme, ce roi pas du tout chrétien l’aurait construit selon une symbolique magique.

C’est sûr qu’il faut revenir à Bari, ville industrielle assez ingrate au premier abord, mais avec plein de recoins mystérieux, des petits restaus où on cuisine comme à la maison, un port un peu gangster et une basilique très insolite puisque les orthodoxes y vont en pèlerinage – elle abrite les reliques de saint Nicolas, volées en Turquie par les Barais. Pour passer la douane, ils ont dû dire que les ossements étaient du porc… Les Barais sont très fiers de leur ville et je ne me lasse pas de leur dicton : « Se Parigi avesse il mare, sarebbe un’piccola Bare » – « S’il y avait la mer à Paris, ce serait une petite Bari ».

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Kevin Guillois samedi 30 juin 2018 - 15:36

Superbe article et très belles photos!!
Ton article m’a convaincu de choisir cette destination pour cet été. Je serai dans la région pendant 11 jours, penses-tu que cela sera suffisant pour faire une escapade dans le Gargano sans trop se presser?

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Adeline lundi 2 juillet 2018 - 08:54

Merci Kevin. Très bon choix les Pouilles !
Pour ce qui est du Gargano, tout va être une question de choix (comme tout voyage). En 11 jours je pense que tu ne pourras pas faire le nord et le sud à moins de faire pas mal de route (il y a l’autoroute qui traverse la région du nord au sud mais ça représente quand même pas ma de route). Si tu ne veux pas passer trop de temps en voiture, soit tu fais le nord et le centre soit le centre et le sud. C’est aussi une question de goût et d’envie.
Bonne organisation et bon voyage dans cette magnifique région !

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Lou Sarah mercredi 25 juillet 2018 - 16:41

Coucou ! Je pars en échange universitaire en Italie en septembre et ton article vient de me donner de nombreuses idées de voyages ! Je ne pensais pas tomber sur des paysages aussi magniofiques. Mon préféré est la grotta de la poesia ! A bientôt 🙂

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Blogtrotter vendredi 10 août 2018 - 10:14

Très bel article parlant d’un région pas si connue de l’Italie !
J’adore les recommandation que vous apporter et pense aller dans cette région bientot !

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Royal Chill vendredi 10 août 2018 - 17:26

Merci pour ce super article et ces précieux conseils (dans parler des photos… magiques !)
Peut-être pourras-tu m’aider : j’y pars dans 2 semaines pour 9 jours et pensais faire exactement le même itinéraire que toi + Gargano, j’ai conscience que ça fait un peu trop donc ma question serait, dans quelles villes/parties tu n’irais pas si c’était à refaire et que tu avais moins de temps ?J’avais pensé zapper la côte Otranto/Lecce/Gallipoli mais j’ai peur de rater la plus belle partie des Pouilles
Merci pour tes conseils Adeline !

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Adeline vendredi 10 août 2018 - 18:41

Bonjour Royal Chill, merci pour ton petit mot. Alors pour répondre à ta question, je zapperais éventuellement Otranto mais absolument pas Lecce ni Gallipoli. Ne connaissant pas le Gargano, je ne sais pas cette région du nord est mieux que le sud ou inversement. Dans les voyages tout est question de choix donc si tu veux absolument visiter le Gargano, tu n’auras peut-être pas le temps d’aller si au sud. Moi j’ai tout fait en une semaine, tu as un peu plus de temps que moi, tu peux éventuellement zapper une autre journée (comme celle du château que je n’ai pas particulièrement appréciée).
Je souhaite de faire les bons choix mais quoiqu’il arrive, les Pouilles sont une magnifique région donc ça devrait te plaire.

répondre
Royal Chill vendredi 10 août 2018 - 19:34

Merci pour ta réponse rapide ! Et oui malheureusement il va falloir faire des choix, c’est toujours comme ça en voyage et après on se dit que si on avait su… 🙂 J’ai lu ton expérience pour le château et c’est bien noté pour Otranto… je vais essayer de faire tout le reste ! Je suis sure que ça me plaira en tout cas, tes photos donnent vraiment envie <3

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Lucie lundi 13 août 2018 - 21:04

Ciao Adeline, je suis dans les Pouilles en ce moment même, j’ai beaucoup aimé ton article 🙂
Tu as visité la région en quelle saison ? Je te demande par rapport à la fréquentation, je trouve qu’il y a beaucoup de monde (sur les routes, sur les plages, etc) et je me demande si ça augmente, si c’est pas la même période…

répondre
Adeline mercredi 15 août 2018 - 11:48

Salut Lucie,
Merci pour le compliment. Je suis allée dans les Pouilles fin juin/début juillet donc avant les vacances, forcément elles étaient moins fréquentées je pense qu’en juillet/août. Le mois d’août est toujours un mois fort en Italie (tourisme local et international) et parallèlement les Pouilles sont la destination à la mode / tendance de cet été donc ça ne m’étonne pas que tu trouve qu’il y ait du monde. Je pense que c’est mieux d’y aller un peu en arrière saison mais bon ce n’est pas toujours possible.

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Aurélia - Tripinthecity vendredi 17 août 2018 - 13:37

Je rêve de découvrir les Pouilles, j’adore ces ambiances méditerrannées ! Ceci dit, j’avais surtout en tête le côté « carte postale » et ces drôles de maisons au toit conique ! Je constate à la lecture de ton article que la région a bien d’autres visages ! J’ai d’ailleurs un petit coup de coeur pour tes photos du village troglodyte 🙂

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Adeline jeudi 23 août 2018 - 21:40

Hello Aurélia,

Les Pouilles sont très riches et les villages ont des architectures bien variées. Cette région mérite vraiment le détour ! Je te souhaite de les découvrir un jour.

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Inès lundi 20 août 2018 - 17:30

Bonjour Adeline,
Je prépare un voyage d’une petite semaine dans les Pouilles en octobre et je viens de tomber sur votre article. Peut-être faut-il que je relise plus attentivement mais je n’ai pas compris où vous dormiez ! Changiez-vous d’hôtel chaque jours ou bien reveniez-vous à Alberobello chaque jour ?
Merci beaucoup de votre réponse !

répondre
Adeline jeudi 23 août 2018 - 21:37

Bonjour Inès,

J’ai passé 3 nuits à Alberobello dans le même hôtel. Il y a beaucoup de choses à voir dans la région et ça mérite de s’y arrêter plusieurs jours. Ensuite j’ai dormi 2 nuits à Otrante et 1 nuit à Lecce.
J’espère que cela vous aidera.

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Sandra mercredi 12 septembre 2018 - 07:45

Super interessant ce road trip, très loin des clichés touristiques, là on sent vraiment l’authenticité de l’ambiance du pays !

répondre
Adeline mercredi 12 septembre 2018 - 08:02

Merci beaucoup Sandra <3

répondre
Estelle mercredi 19 septembre 2018 - 19:36

Chère Adeline,
tombée par hasard sur ton site en cherchant des infos pour mon prochain voyage dans les Pouilles dans 3 semaines, je tombe sous le charme de ton récit et tes photos, absolument magnifiques!
Merci 🙂

répondre
Adeline jeudi 20 septembre 2018 - 18:00

Merci beaucoup Estelle de laisser ce petit mot au hasard de ton passage. Je te souhaite un très joli séjour dans les Pouilles et autant de plaisir à la parcourir que j’en ai eu.

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Christine Mercieca vendredi 19 octobre 2018 - 00:10

Ce talon de la botte Italienne est un endroit dans lequel nous ne nous sommes pas encore aventurés mais que j’ai eu l’occasion de découvrir au travers de photos prises par ma nièce et son copain qui ont traversé l’Italie au mois d’août et ont été émerveillés lors de leur passage sur Bari à la rencontre des Pouilles, de ses villages typiques et de ses monuments baroques. Je n’ai qu’une chose à dire pour conclure : l’engouement de ma nièce et de son ami conjugué à l’incantation de ton récit accolée à tes belles prises de vue me conduit à vouloir y séjourner prochainement, enfin à la prochaine arrivée du printemps, dans quelques mois en somme. De plus confidences pour confidence, j’adore l’Italie ! Mais ne dit-on pas tout arrive à qui sait attendre …. c’est ma devise du jour ! Merci Adeline d’avoir contribuer à la programmation d’un prochain voyage …. et je confirme Donatello pour cette destination est le bon compromis et le bon choix.

répondre
ROUQUAYROL samedi 15 décembre 2018 - 14:49

Bonjour Adeline. Ton article sur les Pouilles m’inspirent beaucoup pour mon futur séjour au mois de mai. Dans cet article, tu parles d’un éventuel autre article que tu dois publier sur Matéra. Je ne le vois pas sur ton blog. L’as tu écrit ? Si non, penses tu l’éditer dans les prochaines semaines ? Merci par avance pour ton retour. Et très belles fêtes de fin d’année. Céline

répondre
Adeline samedi 15 décembre 2018 - 18:58

Bonjour Céline,

Merci pour ton petit mot. Effectivement j’ai toujours en tête d’écrire un article sur Matera, ce sera certainement en début d’année prochaine mais ce sera plutôt un récit plutôt qu’un guide car je n’y suis restée qu’une journée. Joyeuses fêtes à toi aussi.

répondre
Robert Garon dimanche 17 février 2019 - 17:00

Vraiment bien ton récit de voyage. Juste ce qu’il faut pour donner l’envie d’y aller.

répondre
isa dimanche 7 juillet 2019 - 16:29

bonjour
je découvre votre blog
çà donne envie d’y aller
nous pensons aller pour les fêtes
est ce une bonne idée svp
quel a été votre parcours « vol »
nous partirons de Nantes
en espérant une réponse
bien cordialement
merci

répondre
Adeline lundi 8 juillet 2019 - 06:51

Bonjour Isabelle,
Je ne sais pas du tout si c’est une bonne idée d’aller dans les Pouilles en hiver. Je sais qu’un hiver récent il y a eu de la neige dans la région. Après je ne sais pas non plus ce qui est ouvert ou pas. Quoiqu’il arrive, c’est une très belle région qui doit pouvoir se découvrir à toute saison.
Depuis Nantes je sais qu’easyjet a mis en place un vol pour Bari en été mais je ne suis pas sûre qu’il fonctionne sur l’hiver. A vérifier. Sinon, il faudra prendre le train pour aller prendre un vol depuis Paris pour Bari ou Brindisi.
J’espère vous avoir aidée,
Adeline

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