Table des matières
Que visiter à Bologne en 1 à 3 jours ? Lors de ce séjour en Emilie-Romagne, j’ai vécu dans un appartement situé dans le quadrilatère de Bologne, donnant sur la piazza Maggiore, le coeur historique et vibrant de la ville. J’ai rencontré Silvia, une journaliste freelance bolonaise et créatrice du blog en anglais Bologna uncovered, qui m’a fait découvrir les petits secrets de sa ville, raconté des histoires inattendues, partagé ses adresses préférées pour ensuite laisser libre court à mes envies. Dans les jours qui ont suivi, je me suis perdue dans ses rues et sous ses arcades, j’ai poussé les portes de ses indénombrables églises et ses nombreux palaces, je suis montée en haut de l’un de ses gratte-ciel médiévaux et me suis laissée envoûter par ses saveurs afin de vous ramener ce guide de Bologne que j’espère assez complet.
Que voir et que faire à Bologne en 1 à 3 jours ?
Bologne est surnommée « la rouge, la savante et la grasse ». On comprend vite pourquoi lorsque l’on y séjourne, que l’on se promène dans ses rues médiévales et que l’on goûte à sa cuisine. Plus vieille université d’Europe, elle est de nos jours une ville universitaire très dynamique. Il suffit de sortir le soir pour s’en rendre compte. Toujours en mouvement, de jour comme de nuit, on s’y sent bien. Un peu comme chez soi.
Visiter Bologne la rouge
C’est en montant en haut de la Tour Asinelli, la plus haute des Due torri, que l’on comprend pourquoi Bologne a été baptisée la rouge. Du rouge à 360° et à perte de vue. Seuls quelques immeubles situés à l’extérieur du centre historique viennent contraster le décor de ces toits quasi uniformes. Il reste une vingtaine de tours à travers la ville qui en aurait compté jusqu’à 180 quand même. Celles-ci ont toutes été construites par de riches familles bolonaises entre le XIè et le XIIème siècle pour les protéger des attaques ennemies. Avec une tour de 97m de haut, la famille Asinelli devait être très bien protégée !
↗️ Réserver la montée à la tour Asinelli
De là-haut, on distingue aussi de nombreuses églises. Dans les incontournables, il y a bien sûr la sublime Basilique San Petronino (le saint patron de Bologne) dont j’aime beaucoup l’extérieur, le complexe des 7 églises Santo Stefano qu’il faut absolument voir de l’intérieur et passer à travers ses 4 églises et son petit cloitre trop mignon, la cathédrale di san Pietro et l’église Santo Domenico où l’on peut admirer 3 sculptures de Michel-Ange qu’il créa alors qu’il était encore un tout jeune artiste non reconnu. Pour connaître toute l’histoire de son passage à Bologne, je vous invite à lire l’article de Silvia ici.
Bologne la savante, université et musées à visiter
Bologne abrite la première université d’Europe. Le palazzo dell’Archiginnasio (construit en 1563) était autrefoisle siège de l’Université de Bologne. Ici il faut se laisser envouter par ses arcades et monter jusqu’à son théâtre anatomique (payant 3€). Le siège a été transféré en 1803 au Palazzo Poggi où il se trouve encore aujourd’hui. Dans ce quartier règne une belle effervescence estudiantine.
Il y a aussi de nombreux musées à Bologne. Pour en connaître plus sur son histoire, il faut se rendre au Museo della Storia di Bologna, sur les beaux arts à la Pinacoteca nazionale ou au MAMbo si vous êtes féru d’art moderne.
Bologne la grasse : visite guidée et cours de cuisine, activités incontournables à Bologne
Pour rentrer profondément dans la culture bolonaise, il faut tester sa cuisine. Je vous conseille vivement le tour créé par Andrea de Taste Bologna. Pendant 4 heures, vous irez à la rencontre de petites échoppes et testerez un bon café, du fromage, en saurez plus sur l’histoire du vinaigre balsamique, irez tester des glaces et ferez des courses pour déjeuner ensemble à la fin du tour. C’est vraiment une très belle introduction à la cuisine bolonaise et de l’Emilie-Romagne. Si vous vous posez des questions du genre : Où boire un bon café ? Où prendre un aperitivo ? où acheter la meilleure mortadelle ? et pourquoi les tortellini sont vendues si chères au kilo ? Alors ce tour est fait pour vous !
Et si l’envie d’apprendre à faire les spécialités bolonaises telles que les tagliatelle, tortelloni ou tortellini, alors peut-être serez-vous tenté par prendre un cours de cuisine chez Cultura italana Bologna cusina. Pendant 4 heures vous apprendrez tous les secrets des pâtes à l’italienne avec un chef et dégusterez vos mets en fin de cours. Il faut compter 3 à 4 heures (et minimum 45€, repas inclus).
Ces petites choses uniques à voir à Bologne
Bologne se déguste lentement et au fil de vos promenades, vous noterez peut-être quelques particularités :
Les arcades : 40 kilomètres de galeries pour s’abriter du soleil (et de la pluie)
Bologne compte près de 40 km d’arcades ce qui la rend agréable à visiter en été et moins pénible en hiver (pas besoin de parapluie). Autrefois elles étaient en bois mais avec les feux/risques de feu, elles sont passées au fil des siècles au béton. On en voit encore ça et là en bois mais elles sont rares.
La ville a demandé à les inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco. A suivre.
5km sous les arcades jusqu’à la Madonne de San Luca
En parlant d’arcades vous pourrez monter jusqu’à la Madonna di San Luca, en ne marchant que sous des arcades. Il y a environ 5km soit 1h30 de marche environ en prenant son temps pour les photos. Le temps m’étant compté, j’ai pris le petit train sur la Piazza maggiore pour monter et je suis redescendue à pied. Ne vous attendez pas à avoir une belle vue sur Bologne de là-haut, ce n’est pas le cas. Vous verrez un peu la ville si vous montez en haut du dôme mais rien de surprenant ou de mémorable.
Pour connaitre les horaires du train, rendez-vous sur le site Cityredbus. Il faut compter 10€.
Les canaux de Bologne
C’est très anecdotique mais Bologne cache des petits canaux construits au Moyen-âge pour relier la ville au reste du monde. Aujourd’hui il n’en reste plus que quelques uns que l’on peut voir depuis le petite fenêtre de la via Piella ou sur le pont de la via Malcontenti (mon préféré, photo ci-dessous).
Neptune, fierté de Bologne
Les bolonais sont très fiers de leur Neptune. De jour il est bien gardé par la police municipale, de nuit il se reflète dans le palace voisin. Il vient d’être totalement rénové, il est sublime !
Les plus belles vues panoramiques sur Bologne
Il faut monter en haut de l’un de ses gratte-ciel médiévaux pour avoir la plus belle vue à 360° sur Bologne. La tour Asinelli située en plein centre du coeur historique de Bologne vous offre celle-ci. Par contre il ne faut pas avoir le vertige, ni peur de monter quelques marches. Haute de 97m, il vous faudra monter 498 marches pour avoir cette magnifique vue :
Pour y monter il faut maintenant réserver sa place à l’office de tourisme Bologna Welcome situé sur la Piazza Magiorre (en face de la basilique San Petronino) ou acheter vos places en ligne sur le site Due torri Bologna. Seules 75 personnes peuvent y monter toutes les 45 minutes, je vous conseille donc, notamment en haute saison touristique et le week-end, de réserver sur internet à l’avance. En 2013 on pouvait monter sans réserver, aujourd’hui ce n’est absolument plus possible.
Ma deuxième vue préférée est celle depuis San Michele in Bosco. Une petite marche d’une vingtaine de minutes depuis le centre ville vous mènera là :
Ce que j’ai bien aimé ici c’est que l’on voit bien toute la ville avec bien sûr la tour Asinelli qui, on le distingue bien, domine la ville.
Dans mes incontournables, je mettrais aussi la vue depuis la salle Cappella Farnese au deuxième étage du palazzo d’Accursio sur la piazza Maggiore. Malheureusement le soleil avait décidé de se cacher ce jour-là !
Selon Silvia, le meilleur endroit pour avoir une vue sur la ville sont le haut de la Torre Prendiparte. Cette tour haute de 60 mètres offre aussi une vue imprenable sur Bologne, tour Asinelli incluse. Pour pouvoir y aller, il faut soit réussir à réserver une nuit dans leur Bed & Brekfast soit participer à l’un de leurs événements. Je n’ai pas eu cette chance. Toutes les informations sur leur site ici.
Selon Andrea, pour trouver la plus belle vue panoramique sur Bologne, il faut aller en haut du clocher de la cathédrale di San Pietro. Haut de 70 m, c’est la deuxième tour la plus haute de Bologne. Il se visite seulement le week-end pour quelques euros.
Je n’ai pas testé ces deux dernières options.
Où manger à Bologne ?
Demandez à un bolonais des bonnes adresses où diner et il ne vous répondra que par des noms de rue, comme si toutes les osteria et trattorias valaient le détour. Ce qui est un peu le cas !!!!
L’incontournable aperitivo
L’aperitivo est une institution à Bologne (et partout en Italie). Le soir vers 18h30/19h, les bars proposent des petites choses à grignoter quand vous prenez un verre ! C’est assez varié selon les lieux : des tartines passées au four, des légumes coupés en dés, des chips…
Le plus traditionnel est peut-être celui du mercado delle ebre (via Ugo Bassi), le plus local Marsalino (Via Marsala 13) et le plus cocktail Ruggine (Vicolo Alemagna, 2/C). Ce ne sont que ceux que j’ai testés. Il y en a absolument partout et plus il y a de monde, meilleur c’est !
Tagliatelles, tortellini, tortelloni… les incontournables spécialités bolonaises
Ne cherchez pas de spaghetti à la bolognaise vous n’en trouverez pas, tout simplement parce que cela n’est pas une spécialité locale 😉 Par contre si vous cherchez des Tagliatelle al ragù alors là vous en trouverez absolument partout et elles sont délicieuses. Chaque adresse a sa propre recette mais l’officielle est déposée depuis 1974 à la chambre des commerces. Dans celle-ci, vous apprendrez qu’une tagliatelle ne doit pas faire plus de 7mm de large avant la cuisson et 8 une fois cuite. C’est stricte mais pas respecté par tout le monde j’ai l’impression.
Quelques bonnes adresses à Bologne
- Pour manger des pâtes fraiches Sfoglia Rina (Via Castiglione, 5/b) : une bonne adresse pour déjeuner en solo ou à plusieurs ou même acheter des pâtes à emporter. Attention il faut arriver tôt pour ne pas faire la queue sinon il y a une bonne attente.
- Trattoria Baraldi est l’une des nombreuses osteria ou trattoria de la Via del Pratello, une rue renommée pour son animation le soir.
- Trattoria Valerio (Via Avesella) est une adresse de quartier qui existe depuis 1898. La décoration est dans son jus (lambris, vieilles photos, vieux articles de presse sur le foot…) mais on y mange très bien. Petite adresse avec très peu de tables donc mieux vaut réserver.
- Salumneria Simoni (via Drapperie, 5) est l’endroit où il faut acheter de la charcuterie et du fromage. Si vous cherchez un endroit où acheter de la mortadelle artisanale, c’est là !
- Le Mercato di Mezzo (Via Clavature) est situé en plein centre du quadrilatère, à deux pas de la piazza Maggiore. Vous trouverez ici de nombreux stands pour boire et manger sur le pouces toutes les saveurs bolonaises.
- Pour boire un café sur le pouce à l’italienne, choisissez le café Aroma (Via Porta Nova, 12). Cristina et Alessandro ont la passion du café et offrent une carte variée où le café est sélectionnée de façon pointue. Si vous voulez changer du cappuccino (à boire avant 11h du mat’ souvenez-vous), prenez le Caffé Zabaione (c’est la recommandation d’Andrea de Tast -> original et local)
Je vous conseille de réserver un restaurant le week-end (vendredi et samedi soir ainsi que dimanche midi). J’ai peiné à trouver une table, notamment le samedi soir.
En Italie on goûte une glace par jour !
C’est une règle que j’ai établie lors de mon premier séjour à Bologne il y a quelques années (voire même je pense que ça remonte à mon adolescence quand j’allais en vacances en Toscane). Je n’y déroge pas, c’est un passage obligé à chaque voyage en Italie. Des glaces il y a en a pour tous les goûts : des douces et crémeuses ou des plus rugueuses. Pour trouver celle qui vous convient, il faut tester, goûter ! Personnellement j’aime les douces et crémeuses (oui les plus grasses). Il y a deux adresses que j’ai retrouvées avec grand plaisir : Cremeria Cavour (Piazza Camillo Benso Conte di Cavour, 1) et la Sorbetteria Castiglione (via Castiglione 44). Silvia et Andrea m’ont fait découvrir la Cremeria Santo Stefano (Via Santo Stefano, 70). Toutes ont leurs spécialités et des glaces de saison. A voir selon vos goûts !
Les italiens vous diront que pour reconnaitre la qualité d’une glace, il faut tester la glace à la pistache. Ce n’est pas ma préférée donc ce sera Stracciatella pour moi, un parfum inventé par Enrico Panattoni à la Marianna, un glacier que j’ai bien sûr testé lors de mon séjour à Bergame en Lombardie. C’est une glace à base de lait, de crème et de copeaux de chocolat. C’est un délice !
La glace à Bologne c’est du sérieux. A l’extérieur du centre ville, vous trouverez l’université de la glace à l’italienne. Si vous cherchez à ouvrir votre propre Gelateria, c’est là qu’il faut aller. Il existe aussi le musée de la gelato créé par la marque Carpigiani (l’industriel qui a créé les machines à faire des glaces) et qui retrace son histoire. Je ne suis allée à ni l’un ni l’autre mais cela vous intéresse vraiment, sachez que cela existe.
Si vous avez envie de gouter à toutes les spécialités de Bologne, je vous invite à réserver cette visite autoguidée qui vous emmènera seul à la rencontre des saveurs de Bologne. Avec cette carte vous aurez un bon pour déguster un café, de la mortadelle, du vin, des tortellini et toutes les autres spécialités de Bologne.
Où dormir à Bologne ?
Il y a de chouettes hôtels et B&B à Bologne. Si vous voulez vous faire plaisir, rendez-vous à la Casa Isolani sur la place Santo Stefano (il parait que la vue sur les toits de Bologne est incroyable). Silvia m’a aussi recommandé Art hotel commercianti idéalement situé à côté de la Basilique San Petronino. Un peu plus éloigné mais toujours central et qui a l’air charmant, l’hôtel Good morning Bologna reçoit de bonnes critiques.
D’une manière générale, je vous conseille de prendre un hôtel ou un appartement en dehors du quadrilatère (entre la via Clavature et la via Pescherie Vecchie) qui s’avère être très bruyant le soir. Les rues ont beau être très chouettes et très animées, ce n’est pas le meilleur endroit pour dormir.
Que faire dans les environs de Bologne selon ses envies ?
Après 3 jours à arpenter les rues de Bologne, il est temps de partir explorer l’Emilie-Romagne. Bologne est le point de départ vers de belles aventures. A moins d’une heure de train, de nombreuses options s’offrent à vous. Les villes, les saveurs ou les icônes italiennes comme Ferrari, Bugati ou Lamborghini.
Les villes d’Emilie-Romagne
De Rimini sur la mer Adriatique à Parme aux portes des Apennins, vous aurez le choix. Il y a quelques années j’ai visité Ravenne, une ville dont de nombreux monuments, principalement des églises, sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco pour leurs mosaïques colorées. Elles sont très bien conservées et valent de s’y arrêter. J’aurais aimé aller à Ferrare mais je n’ai pas eu le temps. Cette ville, elle aussi inscrite à l’Unesco, est connue pour son architecture Renaissance.
La nature en Emilie-Romagne
La Voie des Dieux (Via Degli Dei) est un sentier de 135 km qui permet de rejoindre Florence depuis Bologne en traversant les Apennins, la frontière naturelle entre l’Emilie-Romagne et la Toscane. Silvia l’a fait au printemps dernier, je vous conseille donc son récit de cette randonnée faisable en 3 à 5 jours selon votre niveau.
Dans les Apennins il y a d’autres randonnées comme le Sentier Mathilde (sentiero di Matilde) qui traverse la province Reggio Emilia de Canossa à San Pellegrino in Alpe et vous emmène à travers les châteaux du Moyen-âge.
Je peux aussi vous conseiller une randonnée dans les Apennins, au-dessus de Parme cette fois, entre le refuge Lagdei et le Lago Santo que j’ai faite il y a quelques années. Elle offre de sublimes vues sur les crêtes de l’Emilie-Romagne et sur la Toscane.
Enfin Comacchio et le delta du Pô vous réservent une escapade entre terre et mer dans un parc naturel entre fleuve et mer Adriatique.
Les saveurs de l’Italie
Impossible de voyager en Emilie-Romagne et passer à côté du vinaigre Basalmique de Modène, du Parmigiano Reggiano vers Reggio Emilia, du jambon de Parme ou du Lambrusco. Cette région est faite de passionnés et de bons vivants et qui ont entre leurs mains des savoir-faire ancestraux. Je vous conseille vivement d’aller à la rencontre de ces petits producteurs locaux qui partagent aussi bien leur passion que le goût de leurs produits et la chaine de création. Vous ne verrez certainement plus ces produits comme avant.
Comment se déplacer et arriver à Bologne ?
Vous arrivez en avion à Bologne :
L’aéroport de Bologne Marconi est desservi par de nombreuses compagnies (Air France, Easyjet, Ryanair…) depuis de nombreuses villes d’Europe (malheureusement pas encore Nantes). Il se trouve à une demie heure du centre ville. Pour trouver un billet d’avion pas cher pour Bologne, je vous invite à comparer les prix sur Kayak.
L’Aerobus est le bus qui vous mènera en centre ville. Il part toutes les 10mn pour la gare centrale (et inversement). Il coûte 6€ (Prix octobre 2018).
Depuis la gare, vous pourrez vous rendre à pied en 20mn environ jusqu’à la Piazza Maggiore ou en bus depuis la via dell’ Indipendenza (N°25 ou 27 jusqu’à via Rizzoli pour la Piazza Maggiore).
Vous arrivez en voiture à Bologne :
Le centre de Bologne est une zone réglementée réservée aux abonnés et aux résidents. Ne vous aventurez surtout pas en centre ville avec votre voiture sous peine d’amende. Il existe des parkings à l’extérieur de cette zone dans lesquels vous pourrez vous garer. Apparemment ils sont chers et prisés. Préférez peut-être vous garez dans les faubourgs extérieurs et vous rendre en bus en centre ville.
Se déplacer dans Bologne :
Le centre ville de Bologne se visite à pied. Vous n’aurez pas besoin de prendre le bus donc ne prévoyez pas d’acheter de carte mais plutôt d’acheter les billets à l’unité aux machines prévues dans les bus. Attention il faut prévoir l’appoint. Le billet coûte 1€50 et la machine ne rend pas la monnaie. Vous pourrez trouver tous les horaires et les lignes des bus ici.
Envie d’inspirations pour découvrir Bologne & l’Italie ?
Il n’existe pas de guide dédié à Bologne. Vous trouverez donc des guides sur l’Italie du nord comme le routard Italie du nord, ou l’Italie en général comme le Lonely planet.
Et si vous cherchez de l’inspiration sur l’Italie en général, je vous conseille le sublime livre du Routard Voyages Italie. Selon que vous cherchiez des informations par région, par ville, que vous recherchiez la nature ou la culture, les saveurs ou des lieux insolites, ce beau livre répondra à toutes vos attentes. C’est vraiment un livre très riche à offrir à tous les amoureux de l’Italie.
Je vous en reparle très vite dans un article dédié aux beaux livres à offrir à Noël.
Prix conseillé : 29,90€
Je suis allée en Emilie-Romagne dans le cadre de Blogville, un projet développé en partenariat avec Iambassador. L’angle de cet article me revient. Toutes les photos m’appartiennent et ne sont pas libres de droit.
Quand vous achetez via l’un de ces liens, je reçois une commission. Cela ne vous coûte pas plus et je perçois une commission qui rémunère mon travail.
9 commentaire
L’un des meilleurs articles sur Bologne (et sur une ville italienne tout court) !
Ce n’est pas une ville que j’affectionne particulièrement mais tu m’as donné envie d’y retourner pour la visiter réellement, mieux la connaître et peut-être commencer à l’aimer aussi.
Merci pour les infos et les photos qui sont <3
J’ai la chance d’avoir des cousins à Bologne donc j’y vais une fois par an. Par contre, ils ne m’ont jamais montré la vue depuis depuis San Michele in Bosco ! Je note pour la prochaine fois !
Les photos sont magnifiques! ça donne envie de manger des glaces à Bologne 😉
Excellent article très complet comme d’habitude.
Cette ville a l’atmosphère assez étudiante est géniale !
Tu as trouvé la meilleure table pour les Tagliatelle al ragù ?
Merci pour cet article hyper complet qui donne vraiment envie de découvrir Bologne.
Je ne connaissais pas du tout la ville de Bologne. En parlant d’Italie, je devrais faire un séjour rapide de 3 jours voire une semaine. Tu me conseillerais quoi comme coin de l’Italie par rapport à la contrainte de temps ?
Je préfère la campagne et l’arrière pays mais bon vu le timing, je pense que s’excentrer d’une ville aéroportuaire parait compliquée…
Bonjour Sabrina,
L’Italie est tellement riche que ça va dépendre aussi de tes désirs et de la saison aussi. Si tu aimes la culture alors je te conseillerais Rome ou Florence, si tu veux t’évader un peu dans la nature alors Milan et la proximité des lacs ou Bologne sont de jolis points de départ, La Toscane ou Les Pouilles pour une semaine c’est parfait… Le choix est tellement large, je comprends que ce soit difficile. Regarde les vols depuis chez toi et monte dans le premier, tu ne seras pas déçue par l’Italie 😉
C’est marrant vu du ciel, la ville ressemble un peu à Toulouse avec toutes ces constructions en briquettes. Il y a même une place qui ressemble au capitole 🙂
c’est drôle sur place je parlais justement de Toulouse à une blogueuse canadienne qui était avec moi 😉 Ville rouge vs ville rose 🙂